Parmi la fournée hivernale des appareils photo Canon, voici le
modèle d’entrée de gamme, le PowerShot A470. Ce petit compact, décliné en
quatre couleurs, pour ceux qui se soucieraient de l’accorder avec leur
nouvelle paire de chaussures, fait dans la simplicité. A 149 euros, ce modèle est
destiné à un public à la recherche d’un appareil simple d’utilisation.
Dans ses entrailles, la bestiole cache un capteur CCD de 7,1
mégapixels alimenté par un objectif 38-132 mm. Pas de grand-angle donc,
ni de stabilisateur optique, mais dans cette gamme de prix, on
n’ergotera pas trop. L’écran de 2,5 pouces offre une surface
satisfaisante, mais sa définition de 115000 points n’est pas
exceptionnelle. Si quelques valeurs peuvent être réglées manuellement
par l’utilisateur, ce type d’appareil privilégie l’utilisation de modes
scène (au nombre de 14 sur l’A470), que l’utilisateur choisit en
fonction du lieu, de l’heure ou encore des conditions climatiques.
Une technologie –qui équipe toute la série des nouveaux compacts Canon–
paraît intéressante : la nouvelle version de la détection des
mouvements, qui joue sur la sensibilité ISO pour éviter les flous de
bougé dans les bus bondés de Bombay. Si, au premier abord, on pouvait
craindre des sensibilités démentes et donc très dégradées, Canon s’est
en fait borné à faire évoluer son compact entre 80 et 800 ISO (on peut
monter à 1600 manuellement) ; le grain numérique ne devrait pas être
trop présent.
A cette réduction du flou, le constructeur a ajouté la version
améliorée de sa détection des visages, qui fait la mise au point sur le
visage, donc, tout en optimisant le rendu des tons chair. Classique des
classiques, la fonction de suppression des yeux
rouges, pour éviter de ressembler à un vampire les soirs de grand flash.
Disponible dès ce mois-ci, le PowerShot sera livré avec un couple de
piles LR06 que l’on remplacera avantageusement par des batteries
rechargeables.
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