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Le nouveau Macromedia s’avoue fan de Java

La stratégie MX traduit une plus grande ouverture aux standards et à Java.

C’est un toilettage complet de sa gamme logicielle que vient d’effectuer Macromedia. A quelques semaines d’intervalle, l’éditeur a successivement annoncé les versions MX de son logiciel d’animation vectorielle Flash, de son éditeur graphique Fireworks, de sa plate-forme d’exécution Coldfusion et de son environnement de développement Dreamweaver. Il en a profité pour professionnaliser son offre, tout en s’efforçant de conserver la simplicité d’utilisation qui a forgé son succès ces dernières années. Macromedia cherche ainsi à élargir son public, sans se couper de ses clients historiques, les concepteurs de sites web. Cette refonte a été conduite en intégrant les briques logicielles maison entre elles et en s’ouvrant davantage sur l’extérieur. C’est ainsi que Java et XML se font plus présents, que les services web apparaissent et que l’audience de PHP est enfin prise en compte.

Une création de services web accessible à tous

Dreamweaver MX illustre bien ce double mouvement d’intégration et d’ouverture. Aux fonctions de base du logiciel auteur graphique, Dreamweaver 4, Macromedia a ajouté celles de ses outils de développement Ultradev et Coldfusion Studio, ainsi que celles de son éditeur HTML Homesite. L’ensemble de ces briques bénéficient d’une interface commune enrichie d’améliorations ergonomiques et d’édition de code ?” notamment la gestion de codes couleur, la visualisation des attributs et des fonctions de débogage. Ce nouvel environnement de développement produit du code HTML, XHTML (version de HTML matinée de XML), CFML (le langage maison), JSP, ASP et désormais ASP.Net et PHP. Il exprime tout son intérêt associé à la plate-forme d’exécution Coldfusion MX. Celle-ci favorise en effet la création de services web par un public de non-spécialistes. Lionel Lemoine, ingénieur technico-commercial chez Macromedia, détaille le processus de fabrication : “les composants CFML bâtis avec Dreamweaver MX sont convertis en Java puis compilés avant d’être visibles comme des fichiers WSDL”. Ils deviennent, dès lors, accessibles aux environnements.Net et Java.En ce qui concerne l’exécution, Macromedia mise clairement sur Java. Coldfusion MX, avec son moteur Jrun, compatible avec une partie des spécifications de J2EE 1.3, sert des pages JSP. Il peut aussi s’appuyer sur les principaux serveurs d’applications J2EE existant sur le marché.Macromedia a aussi optimisé les échanges entre les pages dynamiques bâties avec Coldfusion et le plug-in Flash. Objectif : construire des applications dynamiques qui s’exécutent au sein du client Flash. Cest le dernier étage de la stratégie MX qui doit remettre Macromedia sur le chemin du succès après une année 2001 décevante.

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Olivier Roberget