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Le nouveau Kaspersky place les PC sous haute surveillance

La version 2006 de la suite sécuritaire de l’éditeur est disponible en téléchargement payant. Plus efficace, elle s’appuie sur l’analyse comportementale de l’ordinateur pour bloquer les attaques
malveillantes.

Le temps des grandes épidémies virales est révolu. Fruits d’une cybercriminalité galopante, les attaques actuelles sont plus ciblées, plus discrètes et font appel aux dernières innovations d’infiltration comme les
rootkits et les réseaux zombies.C’est dans ce contexte que Kaspersky débute la commercialisation de sa nouvelle suite de sécurité. Uniquement compatible Windows 2000 et Windows XP, Kaspersky Internet Security Suite 6.0 est disponible en téléchargement dès ce
vendredi 12 mai, au prix de 69 euros. Pour ceux qui ne sont intéressés que par l’antivirus (avec détection antispyware et défense proactive incluses), l’éditeur propose Kaspersky Antivirus 6.0 à 39,95 euros.Pour contrer les menaces en perpétuelle évolution, Kaspersky a profondément enrichi les méthodes d’analyse de son logiciel, renforçant notamment les protections proactives, autrement dit celles qui agissent sans signature mais en
surveillant le comportement du système et des codes exécutés : analyse comportementale, détection d’intrusion, protections antiphishing, blocage des bannières, etc.Deux nouveaux modules font leur apparition : ‘ Défense Proactive ‘ est dédié à la lutte contre les menaces inconnues (non référencées dans la base de signature) et analyse en temps réel l’activité du système, des
applications et de la base de registres ; ‘ Antispyware ‘ combine à la fois une protection antiphishing, un système antidialer, un mécanisme anti-pop up nouvelle génération et un anti-bannière
publicitaire. La détection et l’éradication des spywares classiques sont, elles, laissées à l’antivirus (comme dans la version précédente).

Un antivirus rapide et efficace

Ce qui séduit le plus dans cette édition 2006, c’est l’homogénéité des performances de tous les modules. L’antivirus bénéficie ainsi d’améliorations notables aussi bien en terme de vitesse que
d’occupation de ressource (mémoire, processeur). Il est plus rapide grâce à un nouveau mécanisme qui évite de rescanner les fichiers qui n’ont pas été modifiés (que ce soit par le système, l’utilisateur ou un code malveillant).
Conséquence : si la toute première analyse prend réellement du temps, les suivantes ne sont plus qu’une affaire de secondes.Le moteur d’analyse est également servi par la fréquence des mises à jour de la base de signatures. En la matière, Kaspersky détient tous les records, avec des mises à jour toutes les heures (et toutes les 20 minutes pour
l’antispam), une sacrée assurance dans un univers Internet qui véhicule près de 150 nouvelles variantes de menaces quotidiennement.Le nouveau pare-feu gagne lui aussi en efficacité. Il se montre redoutablement résistant aux techniques de fuite employées par les chevaux de Troie (trojans) les plus élaborés. En la matière, le logiciel égale,
voire surpasse, les références du genre que sont Outpost Pro et ZoneAlarm 6. Enfin, l’antispam affiche des performances très satisfaisantes avec un bon taux de détection et presque aucune erreur de classement (e-mails n’étant pas du spam
classés comme tels).Entièrement repensée et réécrite, cette suite 2006 se montre surtout parfaitement intégrée tout en restant totalement modulaire (l’utilisateur peut à volonté activer ou désactiver certains des modules). Kaspersky a fait de gros
efforts ergonomiques pour masquer la technicité de sa suite et la richesse de ses paramétrages. Certes, on regrettera que les messages d’avertissement restent encore un peu trop techniques. Ils sont cependant moins présents et moins intrusifs
que dans la version précédente dans le mode le plus silencieux. En revanche, dans le mode qui remonte à l’utilisateur toutes les menaces suspicieuses, la multiplication des alertes effrayera même les techniciens les plus exigeants.Autre bémol, l’absence de module de contrôle parental. Mais il est vrai que cette lacune a beaucoup moins d’importance depuis que la plupart des fournisseurs d’accès à Internet se sont engagés à fournir ce service à leurs clients
gratuitement.

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Par : Opera

Loïc Duval