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Le navigateur de Microsoft prend l’eau

Touché, coulé ? Peut-être pas encore, mais on commence à voir les limites du navigateur maison de Microsoft. Internet Explorer réussira-t-il à rééditer la prouesse de Netscape…

Touché, coulé ? Peut-être pas encore, mais on commence à voir les limites du navigateur maison de Microsoft. Internet Explorer réussira-t-il à rééditer la prouesse de Netscape Navigator ? Incontournable à la fin des années 1990, celui-ci est tombé dans les limbes, jusqu’à être arrêté en 2007.

La concurrence se renforce

Un triple faisceau d’indices permet d’anticiper le naufrage d’Internet Explorer. La fin de la concurrence déloyale, tout d’abord. Attaqué de toute part, notamment par l’éditeur du navigateur Opera, Microsoft a dû trouver des solutions. Elles se concrétisent par la possibilité offerte à l’utilisateur, dans le cadre de l’installation de Windows, de choisir son navigateur Web, sans se voir imposer Internet Explorer. Un nouvel accord entre Microsoft et la Commission européenne vient d’être trouvé : à la mi-mars 2010, les utilisateurs pourront choisir un navigateur parmi ceux les plus utilisés en Europe.Deuxième indice, l’évolution quantifiable des navigateurs sur le long terme. Selon StatCounter Global Stats, Firefox 3.5 vient de passer, au niveau mondial, à la première place des navigateurs. Chrome, le navigateur de Google, dont les versions Linux et Mac viennent d’être lancées, progresse fortement pour obtenir la troisième place, selon Net Applications. Quel que soit le système de comptage utilisé, les courbes sont similaires : IE 7 et IE 6 plongent, IE 8 avance, mais moins que la concurrence. Et la progression d’IE 8 est artificiellement portée par l’apparition de Windows 7. Pas très difficile alors de se projeter à six mois, un an, et d’imaginer un futur Web dans lequel Internet Explorer aurait perdu tout son poids.Enfin, dernier indice, l’innovation a fui hors du bastion de Microsoft : la version 3.6 de Firefox va permettre de glisser-déposer les fichiers à la souris depuis Windows ; Chrome lance ses extensions et en dispose déjà de plus de mille ; Opera, avec Unite, propose de faire de chaque navigateur un serveur Web, etc. Bref, il est temps que Microsoft, qui prouve avec Windows 7 qu’il est capable de fabriquer des systèmes d’exploitation de grande qualité, revoie son approche des navigateurs

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Stéphane Viossat