Créée sur les fondations de l’Easdaq dont elle a acquis 58 % en mars dernier, la Bourse américaine des valeurs de croissance devient opérationnelle en Europe ce vendredi 8 juin sous le nom de Nasdaq Europe.La Nasdaq finalise ainsi sa plate-forme mondiale de transaction en complétant son implantation, après le Japon, et bien sûr, les Etats-Unis. Le but ultime étant de pouvoir proposer une plate-forme de transaction internationale ouverte de jour comme de nuit, basée sur un système électronique interopérable et constituant un marché unique.Il faudra attendre le début de l’année 2003 pour qu’existe une totale interconnexion des trois places boursières détenues dorénavant par le Nasdaq. L’intérêt est de maximiser les volumes d’ordres sur des valeurs cotées sur des places boursières différentes, et sur une très large plage horaire, afin de séduire les investisseurs et les intermédiaires traitant de gros volumes financiers.Concrètement, l’ouverture du Nasdaq européen permettra notamment d’augmenter à la fois le volume d’ordres en provenance d’Europe sur les valeurs américaines et de rendre plus séduisantes les valeurs de l’ex-Easdaq.Car, bien entendu, les valeurs précédemment cotées sur l’Easdaq se retrouveront sur le Nasdaq Europe. Pour ces dernières, le principal changement réside dans le fait que les investisseurs américains auront directement accès à ce marché.Et pour raviver l’intérêt des investisseurs pour ces mêmes valeurs, le Nasdaq Europe a décidé de baisser les coûts de trading sur la place. Ainsi, si le Nasdaq Europe conserve son autonomie juridique, les valeurs qui y sont cotées se retrouvent au sein d’un marché global, qui comprend des valeurs américaines et bientôt japonaises.
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