Alors que les mauvaises nouvelles n’en finissent pas d’accabler les géants de l’informatique, les résultats d’Intel, dévoilés hier soir aux Etats-Unis, ont été interprétés comme un rayon de soleil aux yeux des analystes et des marchés financiers. En milieu de journée, le Nasdaq créditait l’action Intel d’une hausse de 12 %.Avec un chiffre d’affaires trimestriel clôturé fin mars à 6,7 milliards de francs, les ventes d’Intel enregistrent pourtant une baisse de 23 % par rapport au trimestre précédent ou de16 % par rapport à l’année dernière sur la même période. Le bénéfice souffre encore plus, avec une baisse de 58 % par rapport aux précédents mois (ou de 64 % en comparaison du premier trimestre de 2000).Mais voilà, Intel avait anticipé cette baisse d’activité début mars par un
profit warning
extrêmement alarmiste et l’annonce d’un plan de de suppression de 5 000 emplois, soit 6 % des effectifs. Les résultats financiers définitifs se sont révélés finalement moins catastrophiques que prévu.
Des dirigeants confiants dans l’avenir
Mais surtout, les dirigeants d’Intel se sont voulus rassurants pour les mois à venir, cela même si le chiffre d’affaires du prochain trimestre devrait s’établir entre 6,2 et 6,8 milliards de dollars…
“Notre activité dans le domaine des microprocesseurs est désormais en voie de stabilisation “, a en particulier affirmé Craig Barret, CEO de la firme. Autrement dit, les ventes de microprocesseurs ?” qui représentent environ les deux tiers de l’activité d’Intel ?” ne devraient plus baisser.Des déclarations prudentes, mais qui ont enflammé le Nasdaq, boosté également par une baisse surprise des taux directeurs de la banque fédérale américaine. En milieu de journée, l’indice de la place de marché des valeurs technologiques affichait une hausse d’environ 7 %.
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