Pour ses trente ans, le Nasdaq aura vécu une année aventureuse. Le plongeon du marché, entre le 11 et le 21 septembre, a bien été suivi d’un sursaut spectaculaire, mais depuis début 2002, les incertitudes quant à la date et l’ampleur de la reprise économique paralysent les investisseurs. L’épidémie d’“affaires” qui se propage à la suite du scandale Enron ajoute un voile d’opacité à un marché déjà en mal de visibilité. Sur le plan de l’activité, une petite reprise se dessine toutefois : pas moins d’une quarantaine d’introductions sont d’ores et déjà prévues, pour un montant estimé à 9 milliards d’euros. En revanche, c’est le calme plat du côté des “Frenchies” : aucune nouvelle société française ne semble devoir se risquer à lépreuve du marché américain des valeurs de croissance. La question posée dans notre numéro double du 21 décembre, “Rebond ou rebulle ?”, demeure.
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