Les compacts n’ont pas la cote. En effet, le petit monde de la photosemble actuellement partagé entre les imposants reflex et bridges, dontle prix ne cesse de baisser, et les ultracompacts sans viseur, de plusen plus minuscules. Coincés entre les deux, les traditionnels boîtierscompacts à viseur font aujourd’hui figure de dinosaures en voie dedisparition. Et les fabricants d’abandonner tour à tour leurs derniersmodèles de compacts haut de gamme pour surfer sur les tendancesactuelles.
C’est vraiment dommage, car ces boîtiers étaient très appréciés desphotographes exigeant un maximum de potentiel pour un minimumd’encombrement. La série G de Canon était ainsi devenue une véritableréférence en matière de photo numérique. Le PowerShot G6, sorti il y adéjà deux ans, avait fini par être retiré du catalogue depuis quelquesmois, au grand dam de ses nombreux “fidèles”. Qu’ils se réjouissent carCanon présente enfin son successeur, le PowerShot G7, qui risque luiaussi de devenir une référence.
Reprenant le concept de la série, le G7 intègre de nombreusesfonctions avancées dans un boîtier sobre et costaud, mais toutefoisbien plus élégant que celui de son prédécesseur avec son revêtementnoir à l’allure très pro. Le gabarit est moins imposant que celui d’unreflex mais permet néanmoins une prise en main bien plus sûre qu’avecun petit compact. Ce nouveau modèle place d’emblée la barre très hauten intégrant un capteur 10 mégapixels de large surface et un zoom 6X àgrande ouverture (contre 7 Mpixels et zoom 4X pour le G6). Pour lapremière fois, l’objectif est équipé d’un stabilisateur optique, quidevrait contribuer à faire du G7 un appareil idéal pour les prises devue en faible luminosité. De plus, la distance de mise au point minimumpour les gros plans est de 1 cm, ce qui contribue à faire du G7 unappareil plus polyvalent qu’un reflex.
Le reste est au diapason, et l’on trouve de nombreux points communsavec les reflex de la marque : autofocus à 9 points avec détection devisage, processeur Digic III offrant un traitement rapide et qualitatifde l’image, sensibilité grimpant à 1600 ISO. La griffe pour flashexterne Canon est bien sûr au rendez-vous, mais on perd en revanchel’écran orientable. C’est sûrement sa taille imposante (6,3 cm) qui afait renoncer Canon à ce choix pourtant judicieux. C’était en effetl’un des grands atouts des précédents modèles, avec lesquels on pouvaitcadrer plus librement. Pour tenter de se faire pardonner, cet écran esttraité anti-reflet et présente un angle de visualisation élargi. Autredoléance, l’abandon du format brut Raw cher aux photographes exigeantun maximum de contrôle sur leurs images. Peut-être Canon désirait-il nepas faire de l’ombre à ses reflex…
On retrouve en revanche les nombreux boutons de raccourcis sur leboîtier, impressionnants au premier abord, mais bien utiles ensuitepour accéder aux paramétrages manuels de l’appareil. Ce modèle, commeses prédécesseurs est en effet totalement débrayable afin de retrouverde vraies “sensations” photographiques. L’ergonomie a d’ailleurs étéaméliorée grâce l’ajout de deux molettes de sélection crantées du plusbel effet. L’une permet de caler une sensibilité, l’autre de choisir lemode de prise de vue parmi les 25 proposés. Parmi ceux-ci, notons biensûr un mode vidéo de qualité XVGA (1024×768 pixels), encore unefonction que l’on ne retrouve pas sur un reflex. Un des nombreuxéléments qui pourra orienter votre choix si vous cherchez un appareilcomplet mais pas trop encombrant, d’autant plus que le prix de cePowershot G est devenu presque compétitif par rapport à ses onéreuxancêtres.
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