Les vendeurs de serveurs de cache ont lancé depuis l’année dernière une offensive de charme en direction des entreprises. Avec un argument choc : le prix. Ils leur ont concocté des configurations allégées, vendues moins de 50 000 francs. Mais il faudra compter en moyenne 40 % de plus pour relayer des flux vidéo.
Un surcoût provenant des royalties versées aux éditeurs
Ce surcoût est imputable aux royalties reversées aux éditeurs pour exploiter leur technologie (Microsoft, RealNetworks, ou Apple pour QuickTime). Illustration avec l’entrée de gamme de Network Appliance. Le C1100 est vendu près de 50 000 francs dans sa version de base. Il faut toutefois ajouter 15 000 francs pour gérer le format RTSP de RealPlayer, et autant pour MMS, celui de Microsoft. La facture se monte alors à 80 000 francs.L’augmentation de tarif est équivalente pour CacheFlow, autre grand constructeur de boîtiers de cache.Le prix de ces options augmente également avec celui des configurations. Pour le C1105 – toujours de Network Appliance -, elles passent à 23 000 francs par format. Du côté de RealNetworks, on explique que les constructeurs de caches répercutent comme ils le souhaitent le coût de l’agent intégré dans leur boîtier. Reste que celui-ci leur est facturé 3 000 dollars, soit environ 21 000 francs ! Il est encore trop tôt pour mesurer l’impact de ce surcoût sur le marché, tout juste naissant, du cache en entreprise. Mais les négociations vont bon train entre spécialistes du cache et des flux multimédias.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.