A métier unique, modèle unique. Pas si sûr, vous répondra Emmanuelle Siary, directrice business developpement de BTLookSmart France. En effet, la joint-venture créée en 1999 par le prestataire d’outils de recherche et d’annuaires australo-américain LookSmart ?” 110 millions de dollars de CA en 2000 ?” et par l’opérateur téléphonique britannique BT, ouvre officiellement en France avec un modèle économique B-to-B qui lui est particulier.Pour ce faire, la société développe des annuaires Internet locaux et des solutions de recherche pour les entreprises de l’Internet qu’elle habille ensuite aux couleurs de son client.
” Nous faisons de la syndication, mais pas sous marque blanche, revendique Emmanuel Siary. Le nom du moteur de recherche ?” LookSmart, est toujours mentionné. “
Les cinquante premiers sites français, cible privilégiée de BTLookSmart
Pour ses débuts en France, la société anglo-américaine revendique d’emblée une couverture de 35 % de la population internaute française, et espère atteindre un taux de 65 % pour la fin de l’année 2001. En conséquence, les cinquante premiers sites français constituent la cible privilégiée de BTLookSmart. En outre, elle s’est déjà assurée le soutien d’Alta Vista, de Club-Internet, de FreeSurf et de World Online.Le modèle économique de BTLookSmart repose d’abord sur la vente d’espaces publicitaires ciblés (mots-clés, sponsoring de catégorie) commercialisée par une régie publicitaire interne.
” La répartition des recettes se fait à cinquante-cinquante entre l’apporteur de trafic et notre société “, ajoute Emmanuelle Siary.Cette activité génère 65 % des revenus de la société aux Etats-Unis. La vente des licences ?” 21% outre-Atlantique ?” et les revenus associés à l’e-commerce ?” 14% ?”, par exemple le référencement des pages Web pour Amazon, complètent le chiffre d’affaires de LookSmart US.La qualité de la recherche, ou family friendly, reste l’objectif prioritaire de BTLookSmart.
“Les moteurs de recherche constituent la deuxième fonction la plus utilisée par les internautes après l’e-mail, mais très souvent ils sont encombrés par les références pornographiques, violentes, voire racistes “, rappelle Emmanuelle Siary.
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