La nouvelle fable que nous conte Peter Molyneux débute de manière sombre. Vous incarnez le frère ou la sœur (au choix) d’un roi tyrannique, et êtes forcé de fuir pour éviter son courroux. Afin de mettre fin à ses exactions, vous allez parcourir la vaste Albion et rallier le peuple à votre cause dans le but de mener à bien la révolution qui vous placera sur le trône. Comme les précédents volets, Fable III se distingue par une grande liberté d’action, les différentes façons d’aborder l’aventure et la variété des quêtes. Vous pouvez vous montrer magnanime, brutal, amical ou agressif vis-à-vis des habitants d’Albion. L’apparence physique du héros traduit sa personnalité ainsi que la crainte ou le respect qu’il inspire. Fable III offre une prise en main plus simple que le précédent volet. Simpliste même sur certains points, notamment lors des combats. Le héros blessé récupère automatiquement sa vie après quelques instants et le déclenchement des sorts est bien plus rapide qu’avant. Il est rare que les adversaires parviennent au contact, la puissance des armes et des sorts suffisant à éliminer la plupart d’entre eux à distance. Les expressions, qui faisaient tout le charme de Fable II et qui permettaient de montrer ses sentiments aux habitants d’Albion (séduire, grogner, montrer ses muscles, péter, lever le pouce), ont aussi été réduites. En outre, les capacités magiques et les compétences de métiers s’obtiennent simplement en ouvrant des coffres. Dommage. Reste l’ambiance, toujours aussi magique et envoûtante, et l’impression de vivre une vie complète, surtout si l’on prend le temps de se marier, d’acheter maisons et commerces, de choisir un métier ou de faire des enfants. Et bien entendu de mener à bien toutes les quêtes secondaires.
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