OCLCTIC, SRTJD, IRCGN… Outre le fait de porter des noms barbares, ces services de police et de gendarmerie ont en commun de lutter contre la cybercriminalité. Ils ne sont pas nouveaux, mais ils ont fait l’objet d’une tournée,
mardi 7 septembre, du ministre de l’Intérieur, Dominique de Villepin, accompagné du PDG de France Télécom, Thierry Breton.Le ministre a en effet décidé de faire de la criminalité high-tech l’une de ses priorités, citant les incitations à la haine, la fraude à la carte bancaire, la pédopornographie, le piratage informatique, le terrorisme. Au
programme : surveillance des contenus douteux, veille technologique, action judiciaire contre ‘ les criminels de l’Internet ‘, collaboration étroite entre services, notamment entre l’Institut de
recherche criminelle de la gendarmerie (IRCGN) et l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC), dépendant de la police judiciaire.Il reste que la gendarmerie devrait plus spécifiquement se charger de la lutte conte la pédophilie et la police de la haine raciale et de l’antisémitisme, du terrorisme ainsi que du piratage.
Des moyens pour faire respecter la LEN
Du côté des moyens, le ministre a annoncé un doublement des effectifs, lors de sa visite à l’OCLCTIC, pour atteindre 600 policiers et gendarmes d’ici à 2007, dont 80 pour l’OCLCTIC. Des formations spécifiques devraient être
dispensées pour disposer de véritables experts en la matière.Ces mesures ne constituent pas un bouleversement des structures existantes, mais continuent de mettre en première ligne un thème de plus en plus cher au Gouvernement, depuis les débats consacrés à la loi pour la confiance dans
l’économie numérique, la régulation du Net.Dans un autre domaine, mais dans la même optique, les fournisseurs d’accès à Internet signaient en juin dernier, une
‘ charte des prestataires de services d’hébergement en ligne et d’accès à Internet en matière de lutte contre certains contenus spécifiques ‘,
avec les encouragements conjoints du ministre de l’Economie et des Finances, Nicolas Sarkozy, et de son ministre délégué à l’Industrie, Patrick Devedjian.
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