Hier, c’était Laurent Fabius, ministre des Finances, qui débloquait l’épineux dossier de l’UMTS. “Volte-face”, titraient les gazettes. En attendant, les modalités, par leur ampleur, ont été jusqu’à surprendre positivement les acteurs concernés, qui n’espéraient pas tant de largesse. A eux de jouer, maintenant. Ce qui ne sera pas une mince affaire tant les problèmes liés au déploiement des infrastructures du mobile de troisième génération restent nombreux. Télécoms toujours, mais côté fixe, cette fois. C’est au tour du colocataire de la citadelle Bercy, Christian Pierret, secrétaire d’Etat à l’Industrie, de s’y coller. Avec ses façons fort soyeuses, c’est un vrai coup de gueule qu’il a poussé hier. “300 francs pour un abonnement ADSL, c’est pas possible”, a-t-il dit en substance. “Pour que ça baisse, il faut de la concurrence. Et pour que concurrence il y ait, il est nécessaire que le dégroupage soit effectif”, a-t-il insisté. Donc, a-t-il encore pensé si fort que tout le monde a entendu : “Monsieur Bon, veuillez, SVP, ouvrir quelques-unes de vos douze mille armoires à vos petits camarades, qui sont en train de se fâcher tout rouge.” On peut, sans être madame Irma, se risquer à pronostiquer que ce dossier également devrait connaître quelque évolution dans les jours à venir. Non, mais ! Qui cest les ministres des Télécoms en France, hein ?
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