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Le meuble qu’il faut à votre micro

Compact, pratique, confortable et pas trop moche, le meuble idéal pour accueillir micro et accessoires n’existe pas… Micro Hebdo l’a rêvé pour vous.

Avec la généralisation de la micro personnelle, les meubles spécialisés se multiplient dans les boutiques, les grands magasins et les catalogues de vente par correspondance, à des prix allant de moins de 300 francs à, parfois, plusieurs milliers de francs. C’est que l’ordinateur n’est pas tout seul : outre l’écran et le clavier, il faut caser l’imprimante et tous les périphériques extérieurs. Un fatras souvent inesthétique qui occupe beaucoup d’espace dans des appartements souvent exigus. L’objectif est donc d’entasser le tout dans le plus petit espace possible. Avec plus ou moins de bonheur. Certains fabricants n’ont pas compris qu’un ordinateur n’est pas une télévision et font passer l’esthétique avant l’aspect pratique. Pour d’autres, c’est le contraire et le confort est souvent aux abonnés absents.
Bref, aucun meuble n’est parfait. Il faudra faire un compromis, en tenant principalement compte de tout ce qu’on doit caser… et de l’espace dont on dispose. Et puis, chacun a ses habitudes. Mais il y a des erreurs de conception qui risquent de rendre votre meuble bien peu pratique à l’usage. Voici nos conseils pour éviter les plus flagrantes…– L’agencement du bureau



Mesurez avec soin la surface dont vous disposez. C’est elle qui déterminera la longueur du plateau. Mais soyez intransigeant sur la largeur : si vous ne voulez pas vous retrouver le nez sur l’écran, comptez environ 70 cm… alors que certains bureaux vendus dans le commerce dépassent à peine les 50 cm de large !

Gare aux jambes : pour réduire l’encombrement, les périphériques sont parfois entassés sous le bureau. Même placés sur des tablettes coulissantes, ils ne laissent que peu d’espace pour les jambes. Choisissez plutôt un bureau qui laisse un espace vide face à la chaise.

Confort : les bureaux installés dans un placard sont bien jolis, mais presque tous impraticables.



– Le scanner



Un scanner à plat n’est pas exigeant : un emplacement d’une vingtaine de centimètres de haut lui suffit.

Pratique : pour pouvoir soulever le capot et utiliser le scanner sans se déplacer, le mieux est de le placer sur une (solide) tablette qui coulisse vers l’avant comme un tiroir.



– L’imprimante



L’accès à l’imprimante est indispensable pour la recharge du papier ou l’échange des cartouches d’encre. Les modèles étant très variés, avec des systèmes d’introduction du papier souvent situés au-dessus, il leur faut beaucoup de place en hauteur.

Hauteur et longueur : si vous ne manquez pas d’espace, placez l’imprimante sur une petite table à proximité. Dans le cas contraire, elle peut être intégrée dans le meuble, mais il faut la placer sur une tablette coulissante dans un espace d’au moins 50 cm de haut. N’oubliez pas de vérifier la longueur du câble parallèle ou USB qui relie l’imprimante à l’unité centrale, il est souvent très court.

Prévoyance : ne soyez pas chiche sur l’espace même si votre imprimante est un petit format. La prochaine sera peut-être plus volumineuse !



– Les roulettes



Un bureau sur roulettes est pratique pour transporter tout son coin micro d’un coup ou pour accéder facilement à l’arrière de son matériel.

Solidité : si les roulettes sont de mauvaise qualité, elles s’écrasent sous le poids. Une fois le bureau chargé, il devient impossible à déplacer. Méfiez-vous des roulettes montées en biais par rapport aux pieds du bureau.

Sécurité : privilégier les roulettes pourvues d’un système de blocage, qui évitent les déplacements intempestifs du meuble.



– Le clavier



Avec une vingtaine de centimètres de large, le clavier occupe beaucoup de place. Bonne idée, la tablette coulissante. En ajoutant une trentaine de centimètres à l’avant du bureau, elle permet de reposer les poignets et de s’éloigner un peu de l’écran, tout en maintenant la surface du bureau libre.



Solidité : vérifiez la solidité du dispositif de fixation et la présence d’un éventuel système d’arrêt, pour éviter que le clavier glisse de la tablette quand on fait coulisser celle-ci un peu brusquement.



– L’emplacement de l’écran



Dans la majorité des cas, le moniteur est placé en hauteur sur une tablette située juste au-dessus du bureau. Cette solution augmente l’espace disponible sur la table et offre un espace de rangement supplémentaire sous l’écran, pour y caser l’unité centrale (si vous avez encore un modèle plat, de plus en plus rare), le clavier ou des papiers.
Certains préfèrent néanmoins placer l’écran sur le bureau, au même niveau que le clavier. Pour conserver une surface de travail suffisante sur le bureau, si celui-ci est suffisamment long, placez l’écran de biais sur le côté.

Pratique : plutôt qu’une tablette fixe, qui peut juste accueillir l’écran, choisissez une tablette de la longueur de la table (ou presque) et réglable en hauteur par des fixations sur les côtés. C’est souvent moins esthétique, mais bien plus pratique.

Bonne largeur : la largeur de la tablette conviendra toujours à un écran 15 pouces, mais pas toujours à un écran 17 pouces (qui mesure environ 40 cm de profondeur) et encore moins à un 19 pouces (environ 50 cm de profondeur).



– Les enceintes



Elles sont très rarement prises en compte par les fabricants de mobilier. Il suffit, pour s’en persuader, de regarder les photos des catalogues. Si le bureau est exigu, il reste la ressource de les accrocher au mur ou, s’il existe une tablette pour l’écran, de les poser de part et d’autre de celui-ci.
Le caisson de basses, manifestement, n’a pas encore atteint les bureaux d’études des fabricants : sa présence n’est prévue nulle part. La solution consiste à le placer au sol, au centre et contre le mur.



– Les câbles



Des orifices sont parfois prévus sur les bureaux pour dissimuler les câbles et les maintenir en place. Ils sont hélas assez rares.

Le bon endroit : mal placés, les orifices peuvent rallonger les distances d’un appareil à un autre, alors que les câbles sont souvent très courts. De manière générale, avant d’acquérir un meuble, vérifiez la longueur de tous les câbles.



– L’unité centrale



La presque totalité des meubles cache l’unité centrale sous le bureau, dans un logement prévu à cet effet. Cet emplacement convient pour les ordinateurs verticaux actuels, de format minitour ou tour moyenne. S’il s’agit d’une grande tour, vérifiez que la hauteur de l’emplacement est suffisante. Ce n’est pas toujours le cas.
Si votre ordinateur est horizontal, la meilleure solution consiste à le poser sur le bureau, sous la tablette accueillant l’écran. S’il n’y a pas de tablette, posez directement l’écran sur l’unité centrale, ou à côté.

Bonne distance : l’unité centrale doit être à portée de main, sous peine d’avoir à vous déplacer pour atteindre lecteurs de disquettes, de CD ou de DVD, graveur, boutons de réglage du son, etc.

Protection antichoc : située sous le bureau, l’unité centrale risque les chocs et les coups de pieds. Pour les éviter, l’emplacement doit se trouver suffisamment sur le côté.

Aération et accessibilité : l’emplacement doit être correctement aéré, pour éviter l’échauffement du matériel, et facilement accessible, pour accéder au branchement des câbles ou réparer d’éventuelles pannes. Dans l’idéal, il est ouvert à l’avant et à l’arrière, et recouvert sur le côté extérieur d’une cloison amovible. Les emplacements entièrement fermés à l’arrière sont à prohiber.

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Jean-Loup Renault