Le MaxAttach 4100 de Maxtor se présente comme un serveur de stockage en réseau (NAS) à la fois peu encombrant – 1U (4,5 cm) d’épaisseur -, et abordable (5 559 ?). Un compromis destiné à séduire les PME, plus soucieuses de facilité de déploiement et d’interopérabilité que de performances. Nous avons testé le MaxAttach 4100 dans sa configuration maximale : quatre disques durs ATA 100 de 80 Go – soit 320 Go de stockage brut -, trois interfaces Ethernet, deux adaptateurs 10/100 intégrés à la carte mère et une carte adaptatrice Gigabit Ethernet (non testée). Sur la face arrière, Maxtor a prévu diverses connexions pour intégrer ce serveur à des réseaux de toutes tailles. Cela va d’une prise pour un écran VGA en passant par un port SCSI externe pour la liaison à un système de sauvegarde. L’un des points forts du MaxAttach 4100 est très certainement sa capacité à gérer pratiquement tous les systèmes de fichiers du marché. Compatible avec CIFS – il utilise une version allégée de Windows 2000 -, le serveur NAS peut lire et écrire des fichiers en mode NFS, AFP et NCP.
Le processeur tend à saturer rapidement
À l’issue de nos tests (lecture et écriture par l’une des interfaces Ethernet 10/100), le MaxAttach fait douter de sa capacité à atteindre les débits théoriques annoncés (46 Mo/s en Raid 5 au test NetBench 6). En effet, nous avons constaté une tendance à la saturation du processeur durant les premières secondes de chaque test. Par ailleurs, en lecture comme en écriture, le débit a chuté avec l’augmentation du nombre de connexions. En écriture, il s’établit à 3,49 Mo/s (soit 27,92 Mbit/s) en mode Raid 5 avec 10 utilisateurs simultanés. En lecture, l’exploitation du cache mémoire n’autorise qu’une quinzaine de personnes à approcher le débit maximal de l’interface réseau : 12,09 Mo/s (soit 96,72 Mbit/s). Mais, avec 30, 60 et 120 utilisateurs, le débit moyen d’accès en lecture se situe plutôt vers 5,71 Mo/s (soit 45,68 Mbit/s). Des performances moyennes, donc, mais suffisantes pour la plupart des PME. En alliant compacité et interopérabilité, Maxtor proposerait un choix raisonnable s’il avait pensé, par exemple, à un système protégeant la mémoire des coupures de courant pendant l’écriture.
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