Depuis qu’il a ouvert son site de commerce électronique en février dernier, Belgomedia cherche à promouvoir un nouveau canal de communication avec ses clients : la messagerie électronique. Pour l’occasion, la filiale belge de Bayard Presse, qui édite, notamment, le deuxième magazine télévisuel de Belgique, s’était dotée d’un outil conçu par Akio pour le traitement automatique du courrier électronique entrant.Mais, rapidement, la société a souhaité passer à une étape supérieure. Dès avril, Belgomedia a installé un autre logiciel du même éditeur, qui était dédié, cette fois, à l’émission du courrier électronique et visait à mener des campagnes marketing.“Nous voulions que des non-informaticiens puissent s’approprier cet outil, explique Didier Hamers, la tte du dpartement graphique et responsable internet-intranet. Nos équipes marketing devaient être capables de le paramétrer, de créer de nouvelles segmentations, ou encore de maintenir les bases associées.” L’application choisie s’avre en effet assez simple l’emploi. L’utilisateur importe, dans l’interface d’administration du logiciel, les messages qu’il a pralablement conus. Il dfinit ensuite les diffrents destinataires auxquels ces derniers seront adresss. Ces profils sont constitus grce aux bases de donnes clients exportes dans le logiciel. “Avec un tel outil, nous sommes en mesure de faire des segmentations beaucoup plus fines que celles que nous ralisons lors de nos campagnes postales. A l’avenir, il s’agira de les affiner encore plus.” Autrement dit, la socit va tre mme de personnaliser au maximum les messages en fonction des types d’interlocuteurs.
Des statistiques globales dans un premier temps
L’autre atout de ce logiciel est la mesure du taux de retour de la campagne menée. En effet, avant de parvenir sur le site de Belgomedia, les flux de messages électroniques sont interceptés par le serveur édité par Akio. Ce dernier dresse alors un bilan de ses observations. “Pour l’heure, nous relevons des tendances globales sur le niveau de service propos par notre site web les concours par exemple. Mais, bientôt, ces statistiques auront traité la vente de produits “, indique Didier Hamers. Il précise que tous les récepteurs de ce courrier électronique ont, au pralable, donné leur accord.Toutefois, si le logiciel garantit une plus fine segmentation et un meilleur retour des campagnes, il n’apporte pas nécessairement un gain de temps : “Nous dépensons plus d’énergie à concevoir le message qu’à l’envoyer, même lorsqu’il s’agit d’une campagne postale.”Par ailleurs, Belgomedia fera cohabiter les deux types de supports, dans la mesure où l’envoi de messages électroniques ne touchera jamais qu’une population encore restreinte.
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