Entre les deux opérateurs Worldcom et Sprint, le projet de fusion est malmené. Les autorités antitrust américaines et européennes ont ce projet de mariage à 115 milliards de dollars (780 milliards de francs) dans le collimateur. Côté américain, on juge qu’il aboutirait à une trop forte concentration dans la téléphonie longue distance, où Worldcom et Sprint pointent aux deuxième et troisième places. De son côté, la Communauté européenne surveille de près cette mégafusion. Bruxelles s’inquiète notamment de la concentration sur les infrastructures Internet, le ” backbone “, et sur les services de transmission de données pour les grandes entreprises. Pour faire avancer son dossier, Worldcom se dit prêt aujourd’hui à revendre l’activité Internet de Sprint. Mais pas question pour lui de se séparer de UUnet, son propre fournisseur d’accès. William Kennard, président de la FCC (équivalent de l’ART en France), a souligné il y a peu que la cession de UUnet était “importante dans le cadre de cette transaction”. Worldcom préférerait renoncer à Sprint plutôt que perdre le contrôle de ses stratégiques infrastructures Internet
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