Selon la dernière étude mondiale d’IDC, le ralentissement de l’économie américaine ne devrait pas trop déstabiliser les dépenses en services informatiques. Evalué l’an dernier à 395 milliards de dollars pour une croissance de 11 %, le marché mondial devrait se maintenir à ce taux en 2001 puis bénéficier d’une légère hausse (avec un taux de croissance annuelle moyenne de 12 %) d’ici à 2005, pour atteindre 700 milliards de dollars.
Le conseil en panne
Ce ralentissement économique touchera différemment les secteurs liés aux services. Ceux associés aux infrastructures, comme l’outsourcing ou encore les prestations dédiés aux réseaux (conseil, intégration et gestion de systèmes réseaux), devraient connaître, à court terme, des périodes de pointe. D’autres activités, comme le conseil au sens large, devraient, elles, être freinées. Une situation qui n’est pas occultée par le monde du conseil en France. “Les activités de conseil ne changeront pas de cap, mais les entreprises lèveront le pied à court terme, avec l’attentisme américain et européen face à la conjoncture actuelle, précise Alain Richemond, consultant chez Arthur Andersen. Or, les dépenses en services informatiques ne devraient pas diminuer, la prudence est de mise pour les utilisateurs et nous. Pour preuve, les investissements en infrastructures réseaux seront mieux étudiés mais pas remis en cause.” Ce sont les services liés aux infrastructures qui seront les segments de marché les plus fructueux pour générer d’importants revenus, soit 142 milliards de dollars en 2005.Du côté des acteurs, les Etats-Unis continueront à représenter en valeur la plus grande partie dudit secteur avec 48 % des parts en 2005. Et ce, malgré la situation économique actuelle et avec un taux de croissance moyen ne dépassant pas les 12 %. Enfin, IDC pointe cette fois la zone Asie/Pacifique (sauf Japon) qui frôlera un taux de croissance moyen de 23 % d’ici à 2005, bénéficiant entre autres des activités florissantes d’outsourcing.
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