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” Le Marché Libre n’est qu’un tremplin”

Société de services hôteliers proposant un accès à internet depuis un téléviseur, View Inn International vient d’augmenter son capital, qui passe de 47 716 à 1,19…

Société de services hôteliers proposant un accès à internet depuis un téléviseur, View Inn International vient d’augmenter son capital, qui passe de 47 716 à 1,19 million d’euros (313 000 à 7,8 millions de francs). L’entreprise bénéficie, dans la foulée, d’un investissement de 4 millions d’euros de la Société Générale. La société détenue à 69 % par Harmon S. Hardy, président du conseil de surveillance, et également président de Stelax (producteur d’acier inoxydable), est en attente de la validation de la COB (Commission des opérations de Bourse) pour son inscription au Marché Libre. Jean-Pierre Belmont revient sur la levée de fonds et explique l’intérêt de sa présence sur un marché moins réglementé.Pour financer votre déploiement dans les hôtels de luxe, vous venez d’obtenir la coquette somme de 4 millions d’euros…La Société Générale est entrée dans notre capital par un apport de fonds en concrétisant un programme d’émission d’obligations convertibles en actions. Cette opération sera réalisée avant notre introduction en Bourse. Nous avons investi cette somme dans le poste matériel, plutôt que dans la communication qui engloutit plus d’argent qu’elle n’en rapporte. La récente série de faillites de jeunes pousses l’a prouvé.Pourquoi le Marché Libre ? Pour beaucoup, le Marché Libre apparaît comme un ersatz du Nouveau Marché. Mais la liquidité y est plus forte que l’on ne le croit, et l’absence de carcan juridique strict n’a jamais empêché une bonne gestion. Mais pour nous il s’agit plutôt d’une d’étape transitoire.Avez-vous été influencé par l’introduction de votre concurrent direct Multimedia Network Computer ? MNC ne se positionne pas vraiment sur le même créneau que nous. Certes, cette société intègre des technologies multimédia, mais pour le grand public, pas pour les hôteliers. Mais il est vrai que le succès de son inscription au Marché Libre début février, avec un bond de plus de 26 % à ce jour, nous a fortement influencés. En ces temps troubles pour la nouvelle économie, une société high- tech qui recherche des fonds ne ferait elle pas mieux de solliciter le capital-risque plutôt que de parier sur l’introduction en Bourse ? Je ne crois pas. Il est aujourd’hui très difficile d’obtenir des fonds avant une introduction en Bourse. Nous recherchons de la notoriété. Le fait que l’Anvar (Agence nationale de valorisation de la recherche) reconnaisse le caractère innovant de nos produits nous qualifie du même coup pour faire partie des FCPI (Fonds communs de placement dans l’innovation). Ce qui nous laisse de belles perspectives.

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Hélène Puel