‘ Croissance moins forte que prévue ‘, ‘ contexte économique défavorable ‘, ‘ année difficile pour les logiciels et
services ‘… Dans le bilan qu’il a présenté de l’activité du secteur logiciels et services informatiques, le Syntec Informatique ne s’est pas voilé la face.Le chiffre d’affaires cumulé des SSII de plus de dix personnes en France, soit 19,7 milliards d’euros, témoigne d’une décroissance d’activité de 5 % entre 2002 et 2003. En 2002, l’évolution était déjà négative (-3 %) par
rapport à l’année précédente.Tous les secteurs dans lesquels interviennent les sociétés de services n’en sont pas au même point, mais seuls le secteur public et les services collectifs ont donné lieu à des croissances positives, de respectivement 5 et 2 %.
Tous les autres (banques et assurances, télécoms, industries, distribution, transport et tourisme, services) reculent par rapport à 2002. La plus mauvaise performance est enregistrée par le secteur banques-assurances, avec une décrue de
8 %.
Le Syntec envisage une croissance de 2 à 4 % en 2004
Même constat mitigé pour les branches d’activités des SSII : le conseil a chuté de 10 % en un an, le développement et l’assistance technique de 11 %, les projets et l’intégration de 9 %, tandis que l’infogérance
progresse de 5 %, la tierce maintenance applicative de 9 % et les progiciels outils de 2 %.Maigre consolation, cette situation n’est pas propre à la France. Les Pays-Bas, l’Allemagne et les pays scandinaves ont connu un recul encore plus fort que chez nous.Evidemment, dans un tel contexte, on guette les signes d’amélioration. Le Syntec pense les avoir décelés à la fin de l’année 2003, avec une stabilisation des prix à partir de septembre et les bons résultats du quatrième trimestre en
général. Le Syntec va jusqu’à envisager une croissance de 2 à 4 % pour 2004, sans évoquer beaucoup, en revanche, lemploi et les salaires.
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