Le Snep (1), qui représente les producteurs de disques français, vient de rendre publics les chiffres du marché de gros de la musique enregistrée pour les neuf premiers mois de 2011.
Fin septembre, il s’est établi à 321,3 millions d’euros, en recul de 5,6 % par rapport à la même époque en 2010 (340,3 millions).
Mais alors que marché physique atteint 242,2 millions d’euros, soit une régression de 12,2 %, le numérique passe de 64,5 millions d’euros en septembre 2010 à 79,1 millions cette année, progressant de 22,7 % en douze mois, et pèse désormais un quart du marché total contre 18,6 % l’an dernier.
Au sein de ce marché numérique, les tendances sont bien différentes. Les abonnements enregistrent une hausse spectaculaire de 8,3 millions d’euros (+ 89,7 %), la progression atteint 5,7 millions pour le téléchargement légal (+ 16,3 %), 3,1 millions pour le streaming financé par la publicité (+ 45,7 %), tandis que les revenus issus de la téléphonie mobile (sonneries) sont eux en recul de 2,4 millions (- 18 %).
Les responsables du Snep disent espérer que le numérique « tirera l’ensemble du marché de la musique enregistrée vers le haut », selon l’AFP.
Pour 2012, les producteurs souhaitent notamment une relance de la Carte musique jeune, bientôt dotée d’une version physique. Seront-ils entendus ? L’Assemblée nationale vient de voter un amendement qui annule le report en 2012 des crédits non utilisés cette année…
(1) Syndicat de l’édition nationale phonographique.
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