Portables, écrans plats et imprimantes photo. C’est le tiercé gagnant du début de l’année. Selon le cabinet d’études GfK, les ventes en volume de ces produits ont connu de fortes progressions au premier semestre
2003, contribuant largement au redressement du marché de la micro-informatique en France.Pour cette période, le chiffre d’affaires du secteur, tous produits confondus, reste toutefois en recul de 0,5 % par rapport à la même époque en 2002. Un an plus tôt, la baisse était beaucoup plus marquée, affirment les
analystes de GfK.
Près de 40 % des foyers équipés d’un micro fin 2003
Sur les six premiers mois de l’année, les ventes de micro-ordinateurs, PC et portables, ont augmenté de 10 %, principalement grâce au marché grand public, en hausse de 20 %. Les ventes de portables sur le segment grand
public ont enregistré à elles seules une croissance de 70 % (plus 16 % sur le marché professionnel).A ce rythme, GfK estime qu’à la fin de l’année un ordinateur sur deux sera un portable. Malgré cela, le chiffre d’affaires du marché des ordinateurs régresse de 1 % en raison de la baisse des tarifs. En
moyenne, le prix des portables avoisine les 1 500 euros et on trouve des PC de bureau à partir de 500 euros seulement.Les écrans à cristaux liquides connaissent également un beau succès, avec 85 % de croissance en volume au premier semestre. Un moniteur sur trois serait ainsi un modèle LCD, contre un sur cinq l’an dernier. Enfin,
l’engouement pour la photo numérique profite aux imprimantes photo : le marché progresse de 45 % en volume et entraîne dans son sillage celui des consommables (encres et papiers), en forte hausse lui aussi.GfK souligne par ailleurs le timide décollage des ventes de graveurs de DVD, à l’origine de 14 % du chiffre d’affaires du marché des graveurs. La forte baisse de leur prix (moins 40 % au premier semestre) laisse
entrevoir une bonne fin d’année pour ces produits, estime le cabinet d’études.En revanche, les ventes de scanners poursuivent leur baisse (moins 8 % sur le premier semestre), ainsi que celles des joysticks (moins 17 % prévus en 2003). C’est sans doute cet effondrement qui a conduit Microsoft à se
retirer du marché des périphériques de jeu.
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