Mise à jour naturelle, pour ne pas dire de saison. Toujours aussi séduisant, le MacBook Pro se refait une jeunesse en adoptant des composants plus puissants, plus dans l’air du temps. A commencer par le dernier processeur Core 2 Duo gravé à 45 nanomètres, équipé de 6 Mo de mémoire cache et cadencé à 2,5 GHz.
La mémoire vive est là aussi, avec deux gigaoctets de série, extensibles à 4 Go. La carte graphique est également renforcée. Il s’agit d’une des plus puissantes du marché portable. La Geforce 8600 M GT -le modèle 8800 étant plutôt discret sur ce genre de plate-forme- est pourvue de 512 Mo de mémoire vidéo dédiée. Les jeux les plus récents ne devraient pas avoir trop de peine à tourner, pour peu que vous installiez Windows sur cette machine, grâce à Bootcamp. Pour les allergiques au monde de Microsoft, Leopard (Mac OS X 10.5) donne évidemment vie à ce portable.
Si la puissance n’est visiblement pas oubliée par cette configuration, l’ergonomie ne l’est pas non plus. Le trackpad multitouch, que nous avions découvert dans le MacBook Air, débarque pour faciliter l’utilisation du Mac OS X au quotidien.
Ce tableau plutôt idyllique n’est que partiellement terni par la connectique. Si le Wi-Fi couvre toutes les possibilités actuelles (a, b, g et pré-n), si le Bluetooth est évidemment de la partie et l’USB 2.0, le FireWire 400 et 800 également, Apple s’entête à ignorer l’eSata. Même comportement d’ailleurs vis-à-vis de la HD. Il faut dire qu’au moment où cette configuration a été décidée, la guerre entre les deux formats n’était pas encore tranchée. Avec un peu de chance, c’est peut-être la dernière génération de MacBook Pro qui fasse l’impasse sur la haute-définition.
En définitive, le seul frein à l’adoption enthousiaste de ce produit pourrait être son prix, honnête mais plutôt élevé : 2199 euros.
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