On pourrait parler de protection électronique rapprochée… Le musée du Louvre Lens appose sur ses oeuvres d’art exposées, de mini-détecteurs ultra-fins, de la taille d’une carte de crédit, qui guettent tout mouvement anormal appliqué à l’objet ainsi “étiquetté”. Avec le nouveau système, la remontée des alarmes détectées s’effectue de manière instantanée, en utilisant une technologie sans fil.
L’acte de vandalisme dont a été victime, cet hiver, la peinture “La Liberté guidant le peuple” d’Eugène Delacroix, n’est sans doute pas étranger au renforcement des mesures de sécurité au Louvre Lens.
Le détecteur est matérialisé par une sorte d’étiquette (ou tag) incorporant un mini-transmetteur par radiofréquence. Il est à associer à un système de vidéosurveillance pour permettre ensuite une levée de doute rapide par les personnes en charge de la sécurité.
L’utilisation des ondes radio évite le câblage et permet une dispersion aisée et un maillage souple des détecteurs de mouvement sur toute la zone d’exposition à protéger.
La technologie retenue par le musée (installée in situ par la société Cofely Ineo) a été développée par la société française Editag, originaire des Bouches-du-Rhône. Ses systèmes protègent déjà le musée des Beaux-Arts de Reims, celui de la Fondation Claude Monet de Giverny et le musée Granet à Aix-en-Provence.
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