‘ Pour la première fois dans l’histoire des entreprises, dit-il, je sais maintenant qu’un logiciel peut faire mieux qu’un homme. ‘ Et de me citer son système d’achat
entièrement automatisé : ‘ Mettez ensemble mes dix meilleurs acheteurs, ils ne pourront pas rivaliser avec notre logiciel. ‘Il s’agit, bien sûr, d’un cas particulier, où la quantité d’éléments à traiter et le nombre de transactions sont si importants que les capacités humaines sont dépassées. Mais le
‘ système ‘ ne fait pas que calculer : il négocie, propose, valide des scénarios, choisit, décide… Même le bon de commande est signé sans intervention manuelle.Dans la chaîne des processus en question, l’homme, avec son intuition mais aussi ses hésitations et ses erreurs, a totalement disparu. Et il ne reviendra pas. A l’inverse, tel grand patron de l’automobile était connu, il y a quelques
années, pour débarquer à l’improviste dans le bureau d’études planchant sur un prototype de voiture. Et il n’hésitait à donner son avis sur ce qu’il pensait être la meilleure forme de carrosserie à dessiner. Ce genre d’intervention pouvait faire
quelques dégâts…Ces deux histoires mises bout à bout illustrent le problème crucial des bons rapports entre technologie et stratégie, débat au c?”ur des rapports DSI-DG. Ces relations sont-elles bonnes ? Non. Est-ce nouveau ? Non. Le
problème serait particulièrement crucial en France, par rapport à des pays anglo-saxons, où informatique et business sont réputés faire bon ménage. Ni l’évolution rapide des techniques ni la maturation des utilisateurs n’ont levé l’obstacle.
DSI. Dialogue de sourds. Il est temps de trouver un terrain d’entente et une façon de coopérer. Sinon, c’est le DSI lui-même qui sera remplacé par un logiciel !* Directeur de la rédaction de 01 Informatique
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