Trois places boursières européennes ont annoncé leur fusion en une seule et même société. Les Bourses de Paris, Amsterdam et Bruxelles regroupent ainsi leurs forces, notamment informatiques, au sein de la société Euronext, en espérant voir d’autres places se joindre bientôt à leur tour de table.La nouvelle société Euronext est de droit néerlandais. Son conseil d’administration unique est dirigé par le président de ParisBourse SA, Jean-François Théodore. La société commune reprend sous sa coupe l’ensemble des équipes informatiques des trois entités fondatrices. Pour Paris, cela représente environ 200 personnes, soit un tiers de l’effectif de ParisBourse, sans compter les effectifs d’une société commune créée avec la SSII Atos, Atos Euronext, qui compte environ 1 000 collaborateurs.L’adoption de NSC: une consécrationTotalisant une capitalisation de 2 333 milliards d’euros, la nouvelle entité devient la deuxième place boursière en Europe, derrière Londres (2 810 milliards d’euros), mais devant Francfort (1 500 milliards d’euros).
Déjà acquis par la place de Bruxelles, le système de cotation électronique NSC (Nouveau système de cotation) développé par ParisBourse SA, devient l’unique système de la nouvelle entité. Il sera le lien entre tous les établissements. Toutes les cotations y transiteront et pourront ensuite être exploitées localement sur différentes plates-formes.Utilisé par treize places financières dans le monde, dont celle de Toronto, le système informatique français se voit ainsi reconnu pour son universalité et sa capacité à s’intégrer sur des marchés parfois très disparates. Outre les problèmes de conversion monétaire, les méthodes de cotation diffèrent d’un pays à l’autre, et même d’un marché à l’autre, sur une même place. Ladoption de NSC est donc une consécration pour ce système dont la conception a démarré en 1986.
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