Passer au contenu

Le livre électronique fait couler beaucoup d’encre

À peine arrivé sur le marché, le livre électronique suscite la polémique. Le syndicat national de l’édition prend position.

Dès les premières années de sa jeune existence, le livre électronique serait-il déjà voué au bûcher ? À charge contre lui : son coût élevé et son empreinte écologique plus polluante que le livre papier. Le Syndicat national de l’édition (SNE), partie prenante dans cette polémique, affirme dans un communiqué que, “ contrairement aux apparences, un livre numérique coûte au moins autant à produire qu’un livre papier ”. Et que, de plus, “ le bilan écologique comparé du livre numérique et du livre papier est nettement en faveur du second ”. Ces propos sont étayés par des exemples concrets sur les coûts de fabrication liés au numérique, qui compensent peu ou prou les prix du papier, pour un outil taxé à 19,6 %, alors que le livre papier bénéficie d’une TVA (taxe sur la valeur ajoutée) réduite de 5,5 %.Sur le plan écologique, le Syndicat national de l’édition s’appuie sur une enquête réalisée par Carbone 4 pour Hachette qui révèle qu’une tablette de lecture numérique dégage 250 fois plus de CO2 par an qu’un livre papier, et qu’il faut lire au moins 80 livres numériques par an pendant trois ans pour l’amortir. Pour l’heure, le livre électronique ne représente que 1 % du chiffre d’affaires de l’édition. Il n’y a pas de quoi s’affoler ! Ses partisans mettent cependant en avant ses indéniables atouts technologiques dans un avenir où le numérique va devenir incontournable.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


La rédaction