J’en suis persuadé (je crois l’avoir déjà écrit !) : l’avenir d’Internet est dans le haut débit. Du moins dans les pays technologiquement développés. Pour tous ceux qui ont déjà du mal à disposer d’une infrastructure téléphonique correcte, c’est une autre affaire. Un ami m’a mis la puce à l’oreille : soucieux que son site puisse être consulté dans le monde entier, il s’est refusé à y insérer la moindre animation en Flash. Que dire alors de toutes les webradios, webTV, téléchargement de vidéos et même de logiciels un peu lourds, dont le commun des internautes, enchaîné à son modem à 56 kbit/s, ne peut guère profiter ? Pour toutes ces utilisations, l’intérêt du haut débit est indéniable, comme le montre notre dossier. Et il finira sans doute par s’imposer. Mais tout le monde est encore loin d’y avoir accès, pour des raisons technologiques ou financières (ou les deux !). Du coup, l’adaptation trop rapide des sites Web aux seuls usagers à grande vitesse risque de ne faire qu’accentuer la fameuse “fracture numérique”, et faire régresser lune des fonctions potentiellement les plus intéressantes du réseau : la diffusion universelle de la connaissance à moindre coût. Alors, vive le lièvre… mais pitié pour les tortues !
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