Avec 70 exposants, l’édition 2002 de l’E-Learn Expo a attiré 3 500 visiteurs. Les poids lourds du secteur étaient là pour les accueillir à bras ouverts avec les mêmes arguments : retour sur investissement plus rapide qu’on ne le croit, déploiement possible en quelques semaines, etc. À croire que les défauts reprochés aux plates-formes d’e-learning n’ont jamais existé.
Coupler e-learning et gestion des connaissances
De grands éditeurs, tels Docent et Saba, ont alourdi leur système en y adjoignant des fonctions de gestion des connaissances. Au coude à coude, ces derniers adoptent cependant des approches différentes : si Saba mise sur une intégration complète d’un système de gestion des connaissances à sa plate-forme, Docent réserve surtout ces fonctions à la création des cours (l’utilisateur ajoute ses documents dans une base de contenu), “pour ne pas transformer le tout en usine à gaz”, précise l’éditeur. Centra, spécialisé dans les formations en direct (classe virtuelle, conférence web), suit à peu près l’approche de Docent avec ses nouveaux modules Centra Knowledge. Les fournisseurs de solutions plus légères, comme les portails web (Onlineformapro, SmartCanal, etc.), étaient discrets, bien qu’ils aient convaincu nombre d’entreprises cette année. Depuis, certains ont été rachetés, comme M2S repris par SmartForce, numéro un mondial. Mais la consolidation du marché est plus générale – gForce a été racheté par Docent, Centra par SmartForce – et permet à d’autres poids lourds de se lancer dans l’e-learning. Ainsi, Sun a présenté LearnTone, une plate-forme d’e-learning conçue par Isopia, qu’il a récemment absorbé.
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