C’est parti, l’événement Apple tant attendu a ouvert ses portes. 01net. le couvre en direct : n’hésitez pas à cliquer régulièrement sur cette page. Elle sera mise à jour au fur et à mesure des annonces.
Comme toujours, tout commence avec l’arrivée sur scène de Steve Jobs. Bien qu’il ait entrepris de passer la main après l’annonce de sa maladie, le charismatique PDG d’Apple reste l’incarnation de l’esprit Apple.
Et comme toujours Steve Jobs torture son public en annonçant consécutivement qu’Apple va dévoiler un produit révolutionnaire, pour ne pas dire magique, et qu’il va d’abord parler d’iPod…
Un rapide résumé
Deux cent cinquante millions d’iPod ont été vendus dans le monde depuis le lancement en 2001. Côté App Store, le seuil des 140 000 applications a été atteint.
Apple est une compagnie a plus de 50 miliards de dollars de revenus. Trente-quatre ans après ses débuts. Et ce, grâce à trois lignes de produits : les iPod, les iPhone et les Mac. En terme de revenus, Apple est plus gros que Nokia, d’après Steve Jobs.
La tablette ? Un iPad !
Steve Jobs passe maintenant aux choses sérieuses. Apple a cherché la troisième voie entre l’ordinateur portable et le smartphone. Une troisième voie incarnée par un produit qui devra être plus performant pour consulter ses mails, regarder ses photos, visionner des vidéos, écouter de la musique, jouer et lire des e-Books.
L’interface de l’iPad est proche de celle de l’iPhone. Un dock en bas d’écran et des boutons pour les applications disposées à l’écran. Comme l’iPhone, l’iPad propose un clavier virtuel pour surfer ou taper des e-mails.
Les usages
On retrouve en fait les applications phares du smartphone d’Apple : l’iPod, compromis entre la version de l’iPod touch ou de l’iPhone et iTunes sur un PC ou un Mac. La taille de l’écran, toujours pas communiquée, permettant un bon confort d’affichage visiblement. Même si on dirait plus du 4:3 que du 16:9 ou 16:10…
En mode paysage, l’écran bascule et affiche alors certaines interfaces comme un livre, c’est le cas du Carnet d’adresses.
On résume en suivant du doigt le déroulé de l’annonce :
– L’iPad joue donc le rôle d’iPod pour la musique et les vidéos. Affichées en plein écran, comme sur l’iPhone.
– Il permet également de surfer sur le Web. Safari, le navigateur d’Apple, est évidemment de la partie. La question de la présence des modules Flash, grands absents de l’iPhone, vient immédiatement à l’esprit.
– Mais Steve Jobs passe aux e-mails. Des menus déroulants permettent d’accéder aux fonctions principales ou encore à la boîte de réception. Le contenu est presque toujours en plein écran. Le clavier virtuel est suffisamment large pour permettre de taper du texte comme sur un vrai clavier et pas avec les pouces comme sur l’iPhone.
– Les photos ensuite. Avec un affichage comme dans iPhoto et la possibilité de géolocaliser les images.
– You Tube prend la suite. L’interface est comme toujours irréprochable. De là où on est en tout cas. Les films aussi sont de la partie. Petit souci, ils ne prennent pas tout l’écran vu qu’ils sont en écran large et pas l’iPad.
Des applications
Maintenant que le bébé est montré à tous, qu’est-ce qu’on met dedans ? Des applications pour commencer. Scott Forstall, Senior Vice President du logiciel iPhone, fait son show. Au passage, pour ceux qui en doutaient encore, c’est donc bien une nouvelle version de l’iPhone OS qu’on a là.
Scott Forstall fait des démos avec des jeux pour iPhone qui sont mis à l’échelle pour bien s’afficher. Les jeux n’ont pas besoin d’être retravaillés. Autrement dit, l’iPad a tout le catalogue de l’App Store pour lui pour son lancement : plus de 140 000 applications.
Le kit de développement (SDK) a été un peu revu et amélioré. Il est disponible dès aujourd’hui. Comme de bien entendu, il intègre un simulateur d’iPad qui tourne sur Mac.
Apple précise toutefois que des applications pourront être développées exclusivement pour l’iPad. Dans ce cas, elles seront signalées comme telles sur l’App Store.
Des applications exclusives iPad
Ce sera notamment le cas d’une application développée par le célèbre New York Times. La mise en page est très similaire à celle du vrai journal. Avec des colonnes, des ventres de pages, etc. Les visuels sont également de bonne taille. Il est même possible, vieux rêve, de jouer une vidéo dans un article maquetté comme pour un journal papier.
Autre application dédiée à l’iPad, Brushes. Elle permet de dessiner sur l’iPad. Evidemment, la technique ne fera pas tout. Si vous ne savez pas dessiner, passez votre chemin. Il est tout de même possible de zoomer 32x sur son dessin pour voir le moindre détail…
Vient ensuite EA, Electronic Arts, très présent déjà dans l’App Store avec les jeux pour iPhone et iPod touch. Ceux de l’iPad sont encore plus beaux, évidemment. Une petite démonstration de Need for Speed suffit pour s’en convaincre. On est loin de la qualité obtenue avec un ordinateur mais au-delà de celle garantie par un iPhone. Comme le disait Steve Jobs en début de présentation, c’est une troisième voie, un entre-deux.
Evidemment les jeux tirent parti de l’accéléromètre, de l’écran tactile et de la connexion à Internet, pas de 3G apparemment, pour certains jeux (mises en ligne de scores, consultations de données, etc.)
iBooks… A lire et relire
Vient ensuite une application pour lire les eBooks. Elle s’appelle iBooks. Ca rappelle des souvenirs… Des accords de partenariats ont été signés avec Penguin, Harper Collins, Simon & Schuster, Macmillan et Hachette. Le marché est donc principalement américains ou tout au moins anglo-saxon.
Les livres sont présentés comme sur une étagère, on peut regarder les couvertures, consulter des extraits et acheter… On peut ensuite, une fois qu’il est télécharger, le feuilleter avec les mêmes gestes du bout du doigt rendu possible par l’écran tactile multitouch. Il est aussi, comme c’est le cas avec la concurrence passer de chapitre en chapitre via la table des matières.
La bonne nouvelle est qu’Apple a choisi le format ePub pour les eBooks, ce qui voudrait dire qu’il sera possible de lire ses propre eBooks ? A voir, Apple aime les standards ouverts, mais pas forcément ne pas contrôler le contenu qui entre dans son domaine.
iWork est de la partie
Les rumeurs disaient vraies. Apple travaillait bel et bien à l’adaptation de sa suite bureautique à une interface tactile. iWork pour iPad existe. On retrouve donc les trois logiciels d’iWork totalement repensés : Keynote, Pages et Numbers.
On zoome et dézoome du bout des doigts, fait glisser les pages de présentation, choisit un thème dans une liste déroulante, cale une image avec le texte, tout se fait via l”écran tactile.
Il est possible d’acheter les applications iWork séparément. Elles coûtent 9,99 dollars chacune ou 30 dollars les trois.
N’oublions pas…
La sortie 30-pin permet de synchroniser son contenu avec iTunes. Mais l’iPad a également une connexion Wi-Fi (802.11n) et des modèles 3G sont prévus. Ah !
Steve Jobs présente le prix des forfaits data aux Etats-Unis.
Avec AT&T, il faudra débourser 15 dollars par mois pour 250 Mo de données et 30 dollars par mois pour un usage illimité. L’accès aux points d’accès Wi-Fi d’AT&T sera gratuit. La même chose en France ?
L’activation de la connexion 3G et du paiement peut se faire depuis l’iPad. Il utilise un micro SIM.
Deux bonnes nouvelles :
– des accords internationaux seront signés d’ici à juin.
– les modèles d’iPad 3G sont débloqués, on ne sera pas lié à un opérateur.
Il sera possible de connecter un clavier externe, un vrai, pour travailler avec l’iPad. Il ressemble aux claviers Apple classiques sauf qu’un petit pied permet de maintenir l’iPad verticalement. Une protection sera également disponible qui servira à le tenir debout pour regarder des films, par exemple.
Conclusions ?
Après une petite vidéo de Jonathan Ive, le designer gourou d’Apple, et une présentation du produit en vidéo, Steve Jobs sur scène. Il demande si Apple est capable créer le chaînon manquant entre iPhone et MacBook, entre smartphone et portable. A son sens, la firme de Cupertino a de bons arguments :
– 75 millions d’iPhones et d’iPod touch vendus. Donc au moins 75 millions de personnes qui savent comment fonctionne l’iPad.
– iTunes Store, App Store, iBooks Store. Trois pourvoyeurs de contenus. Et 125 millions de comptes avec des cartes de crédit enregistrées qui peuvent y acheter.
Apple est prêt pour l’iPad. Et le reste du monde (ndlr) ?
C’est fini ! Merci de nous avoir suivi et lu !
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