Agoravox, journal généraliste citoyen
apparu cette année, auquel chaque internaute peut contribuer, pourra désormais être entendu, en plus d’être lu. Voire être transféré sur un baladeur, selon la mode du moment, le
podcasting.Le site, fondé par Joël de Rosnay et Carlo Revelli, a en effet conclu un partenariat avec
la société suédoise Readspeaker pour intégrer sa technologie de synthèse vocale. Ainsi, tout article posté sur Agoravox peut être lu par une douce voix féminine (de synthèse), en
cliquant sur un simple bouton en dessous du titre. Aucun logiciel ou autre plug in spécifique n’est à installer, et la lecture ?” très efficace ?” commence au bout de quelques secondes.La transformation de l’écrit en audio se fait automatiquement à la volée, en direct, et ne nécessite pas d’enregistrement préalable. La version vocale de chaque article peut également être téléchargée sous forme d’un fichier audio, sur
un PC ou sur un baladeur, au choix.
Etre accessible au plus grand nombre
‘ Nous sommes un média citoyen. Comme nous donnons la parole à tout le monde et que notre public est très hétérogène, il nous paraissait logique d’être accessible au plus grand nombre. Nous avons trois
cibles : les personnes qui ont des difficultés pour lire ?” déficients, dyslexiques, par exemple ?”, ceux qui n’ont pas le temps de lire en journée et veulent écouter les articles en voiture ou dans les transports, et enfin
ceux qui veulent marier lecture et écoute audio ‘, explique Carlo Revelli, fondateur du site et PDG de Cybion, qui le finance.L’idée de rendre le site ‘ écoutable ‘ est née d’une rencontre en juin dernier avec la société suédoise Readspeaker lors du
Carrefour des possibles.
‘ Je ne pensais pas que les systèmes de synthèse vocale avaient autant progressé ‘, confie Carlo Revelli.
‘ Pour nous, c’était l’occasion d’aborder des choses nouvelles, comme le podcasting. Nos équipes et celles d’Agoravox ont travaillé ensemble ‘, indique Roy Lindemann, directeur
général de Readspeaker France. L’entreprise revendique 15 clients dans l’Hexagone, dont l’AFOM (Association française des opérateurs mobiles), l’Assemblée nationale, Sesam-Vitale, les laboratoires GlaxoSmithKline et Bayer Cropscience, la ville
de Chantilly ou encore l’Agglomération du Grand Châlon.‘ A la base, notre solution de synthèse vocale vise les 20 % de la population qui, pour des raisons diverses, ont des problèmes pour lire en ligne. Mais de nouveaux usages se font jour, dans le domaine
de l’e-learning, par exemple. La presse en ligne représente aussi un grand chantier pour nous ‘, conclut Roy Lindemann.
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