Lors d’un point financier, les dirigeants de Sony (et non Sony Computer Entertainment, la branche chargée des marques PlayStation et afférentes) ont annoncé aux investisseurs qu’au vu des informations en leur possession actuellement, le coût de « l’accès non autorisé au [PlayStation Network] est estimé approximativement à 14 milliards de yens [soit un peu plus de 122 millions d’euros, NDLR] pour l’exercice fiscal prenant fin le 31 mars 2012 ».
Une estimation optimiste ? Elle ne semble en effet pas prendre en compte les éventuelles répercussions des différentes attaques en justice donc Sony fait l’objet. Ainsi, une jeune Canadienne avait défrayé la chronique en lançant une class action contre Sony, réclamant pas moins d’un milliard de dollars de dommages et intérêts. Et c’est sans parler de ce que pourrait lui coûter le manque à gagner des éditeurs tiers, privés de ventes, sur le PlayStation Store, pendant presque un mois.
Selon nos confrères de Gamesindustry, Sony aurait également revu fortement à la baisse ses estimations pour l’année fiscale 2011, en annonçant une perte nette de 2,2 milliards d’euros contre une première prévision d’un bénéfice de 610 millions d’euros.
Le tremblement de terre et le tsunami qui ont frappé le Japon ayant durement touché l’économie et l’industrie locales. Sony prévoit toutefois un retour à la profitabilité pour l’année fiscale 2012.
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