Ces recommandations vous aideront à éviter de produire des CD ou DVD illisibles et, par la suite, de les endommager.
Si vous gravez des morceaux de musique que vous n’avez pas écoutés, ou des vidéos que vous venez d’enregistrer sur le disque dur (via un tuner TNT, par exemple), vous risquez d’avoir de mauvaises surprises à la première diffusion : son ou image défaillant, contenu différent de ce que le nom du fichier laissait entendre… Prenez le temps d’écouter ou de regarder des extraits des œuvres en question avant de vous précipiter sur votre graveur.
C’est l’exemple même de la fausse bonne idée : ajouter des données hétéroclites (pochettes d’albums, fichiers bureautiques…) aux fichiers audiovisuels, pour utiliser la totalité de l’espace disponible sur un disque. Car vous risquez de ne pas pouvoir le relire avec certains appareils. Moins il contient de formats différents, plus un disque est universel.
Lorsqu’on grave des centaines de fichiers sur un même disque, on est tenté de les organiser en dossiers et sous-dossiers. Mais si la plupart des lecteurs multimédias reconnaissent le premier niveau hiérarchique, celui des dossiers, certains ne savent pas accéder aux dossiers contenus dans les dossiers.
Les trois critères les plus importants sont la marque, la vitesse de gravure et la longévité. Les disques sans marque, à des prix défiant toute concurrence, risquent de ne pas être lisibles sur certaines platines de salon, voire sur d’autres PC. Vérifiez également que la vitesse de gravure maximale indiquée correspond à celle de votre graveur : s’il est limité à 4X, inutile de payer plus cher pour des DVD 16X.
Contrairement à une idée reçue, la longévité des CD et DVD du commerce n’est pas de cent ans (enfin, personne n’a eu le temps de le prouver !). Celle des disques gravés, recouverts d’un substrat organique, est moindre encore. Fiez-vous à la couleur de la face inscriptible : un substrat bleuté vous assure une durée de vie d’environ cinq à sept ans, contre six à huit ans pour l’argenté et huit à dix ans pour le doré.
Les CD-RW et DVD-RW (ou +RW) ne sont pas reconnus par beaucoup de chaînes hi-fi et lecteurs de DVD de salon. Pour des gravures à long terme, utilisez plutôt des disques inscriptibles une seule fois (CD-R, DVD-R et +R). Gardez les réinscriptibles pour les sauvegardes quotidiennes et les essais de lecture (“ ce film DivX sera-t-il lu par ma platine DVD de salon ? ”).
Pour graver plusieurs exemplaires d’un même disque, utilisez l’option Copies multiples du logiciel de gravure. Vous éviterez ainsi la répétition de certaines tâches préalables et gagnerez un temps précieux.
Avant d’envoyer à vos amis le CD sur lequel vous venez de graver un diaporama de vos photos de vacances, glissez-le dans votre platine de salon pour vérifier son bon fonctionnement. On n’est jamais à l’abri d’un oubli ou d’une erreur de manipulation.
Si vous n’identifiez pas clairement chaque disque gravé, vous risquez de ne plus pouvoir les distinguer : il vous faudra les insérer l’un après l’autre dans le lecteur et attendre que s’affiche leur contenu. Une tâche particulièrement énervante. Mais attention : n’écrivez pas sur les disques au stylo-bille. Utilisez un feutre indélébile spécial, que vous trouverez chez votre revendeur ou, parfois, dans le pack de disques vierges. A moins, bien sûr, que vous ne disposiez d’un graveur et de disques compatibles avec la technologie Light-Scribe, qui permet de graver un texte ou une image monochrome sur la face supérieure du disque.
Lorsque vous achetez des disques vierges, procurez-vous également des boîtes ou pochettes en plastique rigide. Une simple pochette en papier ne suffit pas : elle expose le disque aux chocs et aux rayures.
Les disques compacts supportent des températures très basses. A l’inverse, la chaleur est ce qu’ils craignent le plus : ne les oubliez pas sur un radiateur ni sur la plage arrière d’une voiture garée en plein soleil.