La célébrité ne suffit pas pour infléchir la justice. L’asile politique a été refusé à John McAfee par les autorités gualtémaltèques, jeudi 6 décembre 2012, a indiqué l’AFP. Le fondateur de la société de sécurité informatique avait été arrêté la veille pour être entré illégalement dans le pays. « La procédure a été menée complètement et (l’asile) ne va pas être accordé (…) Nous ne sommes pas tenus de fournir d’explication », a ajouté le président du Guatemala, Otto Perez Molina en annonçant la décision.
A la suite de cette annonce, John McAfee a été conduit à l’hôpital pour des problèmes cardiaques sans gravité. « Après examen médical, il a été établi qu’il souffrait de signes d’anxiété et d’hypertension artérielle, qui ne nécessitent pas qu’il reste à l’hôpital », a déclaré à la presse le Dr Oscar Gonzalez, de l’hôpital de la Police nationale civile (PNC).
Le ministre des Affaires étrangères, Harold Caballeros, a indiqué pour sa part que John McAfee serait remis aux autorités du Belize, qui souhaitent l’interroger dans le cadre de l’enquête sur le meurtre d’un de ses voisins courant novembre. « Nous avons reçu une requête du Belize le réclamant et nous allons y accéder », a expliqué le ministre.
Sur son blog, John McAfee a annoncé qu’il avait demandé à l’ambassade américaine d’être extradé vers les Etats-Unis et non vers le Belize. Selon lui, celle-ci lui aurait répondu qu’elle ne pouvait intervenir sur le dossier.
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