Découvrir les nouveaux talents de la génération Web et primer la stratégie de communication et la créativité, c’est l’objet du grand prix Stratégies qui a été remis hier. La compétition est organisée au niveau national par la société du groupe Reed Elsevier.C’est le fleuriste en ligne Bebloom qui a remporté le grand prix Stratégies 2000. Le site, création de l’agence Com’a Venir, a séduit le jury “grâce à l’efficacité de sa navigation et à la sobriété élégante de son design “. Dans la catégorie Image et Notoriété, c’est le site des Monuments nationaux qui se partage le prix avec l’agence Grey Interactive. Dans la catégorie Marketing opérationnel, le prix est attribué à Mattel France pour Planète B, le site de la poupée Barbie, création de l’agence Ogilvy Interactive. Une mention est toutefois réservée au site Mozaïc du Crédit Agricole, création du Studio Grolier.Le prix de la Communication événementielle récompense Respublica, en partenariat avec l’agence Connectworld, et une mention est décernée à Kraft Jacobs Suchard et à l’agence Absolut Reality pour KJS/Kiss Cool.
Les coulisses d’une compétition
” La philosophie du prix consiste à discerner la meilleure stratégie marketing “, explique Emmanuelle Prache, directrice de la communication externe de Stratégies. ” Il existe d’autres prix, rappelle-t-elle, mais aucun ne récompense les stratégies marketing et communication. “L’application d’une méthode appropriée s’imposait : “Nous avons fixé un système d’inscription par objectif, ce qui s’est traduit par les catégories définies à la base : Image et Notoriété, Marketing opérationnel, Communication événementielle et, enfin, Action de vente.”” Nous avons demandé à chaque agence de monter un dossier assez solide sur l’action menée, et tous ces dossiers ont été analysés, voire décortiqués par le jury pour une première sélection “, précise Philippe
Larroque, directeur général de Stratégies. ” Il y a eu ensuite des discussions et des débats au sein du jury dans les différentes catégories. “
Les critères d’une sélection ardue
” Nous avons voulu primer non pas la performance des résultats basée sur le taux de clics, mais plutôt la pertinence d’une stratégie, la créativité plutôt que les moyens “, explique Philippe Larroque, avant de préciser :” pour le produit considéré globalement, que ce soit un site ou une bannière, ce qui compte c’est d’être pertinent, attrayant et facile d’accès. En effet, il y a des choses sur Internet très compliquées que personne ne voit, car, pour y accéder, il est nécessaire de posséder un matériel extrêmement sophistiqué. “” En fait, confie Philippe Larroque, ce qui a pesé dans le choix du jury ce n’est pas tellement la performance technique, mais la façon d’utiliser la technologie pour être créatif et moderne, autrement dit, différent de ce qu’on rencontrait jusqu’ici. “Ce qui compte, poursuit-il, c’est” d’utiliser intelligemment la Toile, réinventer le concept, adapter l’écriture et respecter ce message “.
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