Dans le petit monde de la tech, les transferts de compétences ne sont pas rares ; comme dans d’autres secteurs d’activité, la pratique du débauchage y fait rage pour les meilleurs profils, mais certaines entreprises attirent davantage que d’autres, comme le démontre une nouvelle étude de Switch On Business. C’est le cas de Meta : 26,5 % des employés actuels du géant des réseaux sociaux proviennent d’autres sociétés du numérique et notamment de Microsoft, de Google, d’Amazon et, dans une moindre mesure, d’Apple.
Microsoft, vivier de talents pour Google
Google est deuxième avec 24,1 % des effectifs ayant exercé dans la tech. Le moteur de recherche attire beaucoup d’ex employés de Microsoft, d’Amazon et d’IBM. Salesforce, spécialisé dans les solutions de gestion de la relation client, compte 20,6 % d’employés ayant précédemment exercé dans une autre entreprise de la tech. On passe ensuite sous les 20 % pour Nvidia (17,4 %), Adobe (14,1 %), Microsoft (13,8 %), Netflix (13 %), Oracle (8 %), Apple (5,7 %) et Tesla (4,7 %).
L’étude montre également où partent les employés de quelques uns de ces mastodontes. Meta parvient ainsi à contenir les départs vers la concurrence, et ceux qui partent vont chez Google (c’est le cas de 1 296 d’entre eux), Apple (472) et Amazon (407). En revanche, Microsoft est un véritable vivier pour Google avec plus de 12 000 départs vers le moteur de recherche, suivi par Amazon (6 089) et Meta (4 296).
C’est assez équilibré chez Apple, qui embauche beaucoup chez Intel, Microsoft et Amazon. En 2019, le constructeur informatique rachetait la division d’Intel chargée du développement d’une puce cellulaire, ce qui explique sans doute l’afflux important de profils. Les employés d’Apple partent d’abord chez Google (3 858), Amazon (1 973) et Meta (1 911).
L’étude a scruté LinkedIn pour repérer les profils travaillant au sein de ces entreprises.
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Source : Switch On Business
