La nouvelle économie a mangé son pain blanc. Depuis l’éclatement de la bulle spéculative liée à Internet, les start-up n’ont plus la cote, et, pour beaucoup, le capital-risque joue les abonnés absents. “C’est fou la facilité qu’à ce pays à brûler les idoles d’hier “, note John.Mais au final, qui est responsable ? Les investisseurs, les créateurs de start-up, les méthodes de management de la net-économie ? Vos avis sont partagés. ” La bulle Internet a été financée par des “gogos” qui se sont fait avoir par des “professionnels” “, assène Cdemti.
” Dans les faits, il y avait ceux qui n’y comprenaient rien, mais qui voulaient être dans le coup. Et de l’autre, ceux qui sont partis avec les fonds, avant que les premiers ne réalisent que le rêve de l’argent facile allait se terminer en cauchemar “, détaille pour sa part Ze ouinneur.La faute aux entrepreneurs ? ” L’esprit d’entreprise est toujours louable, mais ce qui s’est passé s’apparente trop à du gâchis “, commente Pritcher, avant de poursuivre, ” Combien se sont trompés de cible ? Combien ont cru bon de dépenser une fortune (ponctionnée sur les millions levés) pour se faire de la pub, sans être réellement prêts pour assurer derrière ? “.Plus prosaïquement d’autres, comme Fautes de Gestion, s’étonnent de l’attitude de ce responsable “qui se positionne en victime alors que sa société a bénéficié de plus de 150 millions de francs”.Les responsables du gâchis seraient les investisseurs ? Répondant au plaidoyer pro domo d’un créateur dont la start-up était au bord de la liquidation judiciaire, Ecoreal rétorque ironiquement que “les start-up sont les victimes des méchants investisseurs qui ne désirent plus perdre de fric”.Les capital-risqueurs victimes d’une méconnaissance du terrain ? L’hypothèse est séduisante. Mais vite tranchée par Traroth, pour qui “les banquiers ne devraient jamais essayer de parler technique”.Parallèlement, vous êtes un certain nombre à chercher des explications à la déroute des start-up. Ainsi de Dominique pour qui les difficultés de telle start-up emblématique du Silicon Sentier seraient dues à “une croyance dans la croissance de la publicité sur Internet”, ainsi “qu’au règne de l’invraisemblable tout-gratuit”.Enfin, il semble que le ” grand gaspillage “ de la nouvelle économique, sil se traduit par quelques faillites retentissantes, a également eu un coût humain. Comme le note un Titi quelque peu désabusé : ” On fait miroiter aux employés des stock-options en leur donnant un salaire très bas, en les faisant bosser le soir et parfois même le week-end…Tout ça pour les virer six mois après. Merci, les start-up ! “ A suivre…
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.