La téléphonie 2,5 G précédera de quelques petits mois les systèmes de troisième génération. Les premiers services GPRS (General packet radio services) seront commercialisés en France au printemps prochain, d’abord par SFR, puis par Bouygues Telecom et, enfin, par France Télécom. En Europe, les Espagnols devraient tirer les premiers leurs salves UMTS, prévues pour l’été 2001.Le GPRS à 64 kbit/s théoriques (53,6 kbit/s réels au mieux) pourra fonctionner en parallèle des émetteurs GSM sur les antennes à un coût raisonnable pour les opérateurs. Les abonnés GPRS devront, quant à eux, changer de terminal, même si des appareils bimodes seront développés (Motorola en promet).Les constructeurs ont veillé à ne pas prendre de retard pour adapter les assistants personnels au GPRS. Ainsi Sagem a-t-il dévoilé à Hong Kong son premier modèle, le WA 3050, qui repose sur la plate-forme Stinger, de Microsoft, et les composants Texas Instruments. Motorola, lui, a présenté l’Accompli 6288, sur base Symbian, aussi doté d’une fonctionnalité de reconnaissance d’écriture.
Les téléphones se font modems aériens
Ericsson, avec le R520mc, testé par plus de cinquante opérateurs ; Sagem, avec son MW 959GPRS ; ou Samsung, avec son SGH Q 100, ont développé également des téléphones GPRS équipés d’interfaces Bluetooth et infrarouges. Ces derniers peuvent alors devenir de véritables modems aériens pour les PC portables. Samsung assure être capable de livrer ses terminaux GPRS en quantité industrielle dès ce début d’année, ce qui ne serait pas le cas de ses concurrents. Actuellement, les plus avancés seraient Ericsson, Nokia et Sagem. Mais l’important, pour les terminaux, serait de vérifier, selon Alcatel, l’interopérabilité avec toutes les infrastructures GPRS existantes. Les offres de matériel bistandard GSM et GPRS devrait se multiplier et démontrer que plusieurs modes de communication pourront cohabiter sans nuire à la qualité des appels.
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