Le sécrétaire d’Etat au numérique, Cédric O, est attendu en fin d’après-midi au siège de l’ANFR (Agence nationale des fréquences), où il assistera au contrôle des ondes électro-magnétiques émises par une antenne 5G. Une belle démonstration destinée à rassurer ceux qui s’inquiètent des effets sur la santé du nouveau standard. Il va en profiter pour faire officiellement des annonces déjà révélées ce matin dans Le Parisien.
10 000 antennes seront contrôlées en 2021
Le plan de contrôle de la 5G va être renforcé. Les maires seront informés systématiquement avant chaque installation d’antennes. L’ANFR va doubler le nombre de smartphones contrôlés en 2021 et se focaliser sur les modèles 5G les plus répandus lorsque le réseau sera ouvert.
140 appareils feront donc l’objet d’un DAS (Débit d’Absorption Spécifique). Ce sera encore plus spectaculaire pour les antennes puisque l’on va passer de 3 066 contrôles en 2019 à 10 000 en 2021 dont 4 800 sur des équipements 5G. Toutes ces données seront rendues publiques.
Enfin, une étude complémentaire sera lancée sur les ondes millimétriques qui correspondent à la bande des 26 GHz qui doit être déployée d’ici 2022.
Cédric O s’est montré confiant quant aux futures conclusions de l’ANSES attendues en début d’année prochaine. « Il est fort probable que le rapport aille dans le même sens que les précédents », affirme-t-il. Pour lui, pas de doute, il n’y aurait pas de nocivité pour la santé.
Source : Le Parisien
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