Interrogé sur LCI, Christian Pierret n’a toutefois pas dit qu’il irait jusqu’à abaisser le prix des licences, fixé à 32,5 milliards de francs.Répondant à une question en ce sens, il a déclaré : “On verra à ce moment ce qu’il faut faire en matière de prix et de durée de licence, mais il est beaucoup trop tôt pour en parler. Il y a différentes variables, différents paramètres, on les examine objectivement.”” On regarde la situation économique, la situation du marché et, le moment venu, on regardera ce qu’il conviendra de faire pour avoir d’autres opérateurs, qui certainement apprécieront de manière plus positive qu’aujourd’hui encore le développement de l’UMTS “, a-t-il ajouté.Le ministre de l’Economie et des Finances, Laurent Fabius, a annoncé que le gouvernement lancerait un appel à candidatures complémentaires pour l’UMTS après le dépôt de canditatures de seulement deux opérateurs, Orange (France Télécom Mobiles) et SFR (Vivendi Universal ) auprès de l’Autorité de régulation des télécommunications pour les quatre licences mises en vente par l’Etat français.Cette procédure pourrait, selon Christian Pierret, être lancée en 2002.
” Il faudra bien entendu que les opérateurs qui se sont prononcés aujourd’hui et ceux de demain bénéficient des mêmes conditions “, a-t-il convenu.Pour lui, Bouygues Telecom et Suez Lyonnaise-Telefonica ne se sont probablement pas retirés parce qu’ils renonçaient à l’UMTS, mais parce qu’ils préféraient attendre. ” Une des causes des défaillance dans les candidatures provient du fait qu’un certain nombre d’entreprises n’évaluent pas aujourd’hui complètement les opportunités qui s’offrent à elles avec l’UMTS “, a-t-il expliqué.
Mais il se dit confiant dans la réussite de lopération, parce que, avec le temps, les opérateurs apprécieront mieux les perspectives de rentabilité.
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