98 sur 100. Un sacré score que décroche le module caméra 12 Mpixels des Pixel 2, attribué par le laboratoire DxO, une référence en la matière dans l’industrie. Une note obtenue à l’issue du véritable parcours du combattant que constitue le protocole de test exigeant du labo, baptisé DxOMark.
Une note qui le positionne aussi devant les smartphones Apple dernièrement sortis (92 pour l’iPhone 8 et 94 pour l‘iPhone 8 Plus) ou encore le Samsung Galaxy Note 8 (94)… et qui lui offre la première place du classement de tous les mobiles testés par ce laboratoire.
Parmi les épreuves subies par les smartphones passant entre les mains expertes de DxO, les Pixel 2 ont dû se plier aux exercices des clichés en pleine et en basse lumière ou encore avec le zoom en bout de course. L’effet « Bokeh » du mode « Portrait » est aussi passé au crible, tout comme le respect du contraste, l’exposition ou encore le bruit et la stabilisation optique (surtout en vidéo).
Pixel 2 : presque imbattables en photo et très bons en vidéo
Selon DxO, les points forts du module caméra 12 MPixels -boosté à l’intelligence artificielle- des smartphones Google sont, en photo : la large plage dynamique, l’autofocus qualifié d’« excellent », une très bonne balance des blancs tant en intérieur qu’en extérieur, une bonne préservation des détails (grain de peau ou cheveux par exemple), un flash puissant, le bon rendu du fameux effet « bokeh » en mode Portrait.
Parmi les points faibles, parce qu’il y en a tout de même quelques-uns, DxO relève par exemple que, dans le cas de photos faites au zoom (numérique rappelons-le) ou encore en intérieur et en basses lumières, il y ait des pertes plus ou moins importantes de détails. Il semble aussi que des artéfacts apparaissent parfois en mode Portrait, tout comme des effets de « flare » ou de « flickering » sur des clichés pris en extérieur.
Concernant la vidéo, point que Google a largement mis en avant lors de la conférence, DxO reconnaît que la stabilisation est de très bonne facture. La vitesse et la précision de l’autofocus quand il s’agit de suivre un sujet en mouvement (appareil en position fixe) figurent aussi parmi les points forts. Du côté des faiblesses, DxO relève que la plage dynamique est ici plus limitée qu’en mode photo, et que la balance des blancs et la gestion de l’exposition sont instables lorsque l’on filme en marchant.
Rappelons enfin que nous avions pu nous même faire des tests photo selon nos propres protocoles sur l’iPhone 8 Plus. Et nous étions moins dithyrambiques sur ses prestations.
Source :
DxoMark
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