Aux oubliettes CyberCOMM, le projet de terminal bancaire chez l’internaute ! Les banques françaises misent désormais sur un système plus simple et surtout beaucoup moins coûteux à déployer, la carte virtuelle appelée aussi e-Carte Bleue. Le principe est simple : lors d’un achat, l’internaute ne saisit plus les chiffres de sa carte de paiement, mais ceux d’un numéro virtuel à usage unique, fourni par sa banque.Ce code est en effet invalidé par la suite, évitant ainsi tout risque de détournement par un marchand indélicat, par exemple. La génération dynamique du numéro de carte est assurée par un petit logiciel, installé sur le poste de l’internaute. Il suffit ensuite de cliquer sur le numéro puis de le glisser dans le formulaire standard du marchand.Ce système présente toutefois des limites. Si l’opération reste totalement transparente pour le commerçant, elle ne lui apporte en effet aucune garantie supplémentaire. L’internaute peut toujours annuler son achat par la suite. Annoncé fin 2001 pour un lancement début 2002, ce projet, qui s’appuie sur le système O’Card de France Télécom Orbiscom, a connu un retard de près de 6 mois, le basculement à l’euro des banques françaises ayant relégué la e-Carte Bleue au second plan.Ce service est toutefois disponible pour les clients de la Société générale (6 ? pour la mise en place puis 50 centimes d’euro par transaction) et de la Caisse d’épargne. Cette dernière le propose sous la forme d’un forfait de 1 ? par mois, quel que soit le nombre de transactions.
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