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Le gendarme des télécoms veut éviter que la 5G brouille les connexions par satellite

Les stations terriennes du satellite émettent dans la même bande de fréquence que la bande cœur de la 5G. D’éventuelles interférences sont donc possibles et doivent être anticipées.

L’Arcep lance une consultation publique sur la coexistence des réseaux mobiles 5G et des stations terriennes du service fixe du satellite.

Depuis que les opérateurs ont commencé à activer de nouvelles antennes, ils sont contraints de respecter certains niveaux de puissance d’émission. Tout simplement parce que la bande cœur de la 5G, qui correspond globalement au 3,5 GHz (3,4-3,8 GHz), est aussi utilisée en partie (3,8-4,2 GHz) par les stations au sol, comme les téléports, qui assurent l’interface entre les satellites de communications et les réseaux terrestres d’accès à l’Internet fixe.

Des simulations avaient été faites avant le déploiement

Ces précautions initiales pourraient ne pas suffire à empêcher d’éventuels brouillages. Elles avaient été fixées d’après des simulations réalisées par l’ANFR avant le déploiement de la 5G. L’agence avait alors prévenu que des approfondissements seraient peut-être nécessaires en fonction du filtrage des équipements 5G et du niveau de blocage des stations terriennes.

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De nouvelles contraintes pourraient donc être imposées aux opérateurs en matière de conditions techniques, de localisation et de durée. Mais la liste des sites concernés reste limitée sur le territoire. Les différentes parties concernées sont invitées à répondre à cette consultation avant le 29 octobre 2021.

Source : Arcep

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Amélie CHARNAY