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Le FBI rend public le dossier Steve Jobs

Pressenti pour occuper un poste au sein de l’administration Bush (père), le cofondateur d’Apple a fait l’objet d’une enquête du Bureau fédéral.

L’administration de George Bush (président des États-Unis de 1989 à 1993) envisageait de confier des fonctions au sein du département du Commerce à Steve Jobs, quand celui-ci commençait l’aventure de NeXT après son départ d’Apple. En 1991, le FBI a donc mené une enquête pour mieux connaître le cofondateur de la firme à la pomme. Les fédéraux ont ainsi interviewé des proches et des ennemis, plus ou moins déclarés. Le résultat tient dans un rapport de 191 pages dans lequel on découvre que Jobs n’était ni un agent soviétique, ni un membre du Parti communiste. Le FBI s’est surtout attardé sur ses années de jeunesse pendant lesquelles il avait essayé des substances hallucinogènes comme le LSD. Les personnes interrogées dressent un portrait peu flatteur, lui imputant une “ éthique discutable ” et l’accusant d’être “ un individu trompeur, qui n’est pas complètement franc et honnête ” et qui n’hésite pas à “ déformer la réalité pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixés ”. Malgré ces petits points noirs, Jobs a été vivement recommandé pour de hautes fonctions administratives. Il a décliné l’offre pour se concentrer sur Pixar, qui devait à terme le faire devenir le plus gros actionnaire de Disney, et sur NeXT, qui devait lui rouvrir les portes d’Apple.

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Pierre Fontaine