12 milliards d’identifiants et de mots de passe. Un joli trésor de guerre que le site WeLeakInfo se vantait d’avoir amassé par le biais de brèches et de failles exploitées sur différents sites et services en ligne. Pour y accéder, rien de plus simple. Il suffisait de payer au minimum 2 dollars, pour avoir accès à une grande variété d’informations comme des numéros de téléphone, des adresses IP ou d’autres informations confidentielles. Toutes les données personnelles collectées étaient bien organisées, dans une base de données, régulièrement entretenue et mise à jour.
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Mais WeLeakInfo, c’est fini. Le FBI l’a saisi et fermé le 16 janvier dernier, au terme d’une enquête qui a impliqué beaucoup d’autres départements de police.
Deux personnes arrêtées, cinq pays impliqués dans l’enquête
Parmi les pays ayant collaboré à cette opération figurent l’Allemagne, l’Angleterre, les Pays-Bas ou encore l’Irlande du Nord. C’est d’ailleurs dans ces deux derniers États que deux personnes âgées de 22 ans ont été arrêtées. Elles disaient être liées à WeLeakInfo et ont fait l’objet d’une surveillance toute particulière pendant de nombreux mois. Ce seraient ces arrestations qui auraient sonné le glas du site et permis au FBI de le fermer.
Mais il y a fort à parier que le maillage et les bases de données du site soient tentaculaires et lui permettent de renaître de ses cendres, ailleurs, sous un autre nom de domaine. Ajoutons enfin que ce site se revendiquait comme légitime et habilité à faire des recherches et des enquêtes en matière de sécurité sur d’autres sites…
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Le Bureau Fédéral d’Investigations invite toute personne ayant eu affaire ou ayant des informations sur WeLeakInfo à remplir un formulaire sur son site Internet.
Si vous avez peur que vos données aient été exposées par WeLeakInfo, vous pouvez toujours utiliser certains très bons outils en ligne comme haveibeenpawned.com qui est gratuit anonyme et très performant dans son domaine.
Source : Department of Justice USA
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