Malaise chez le constructeur chinois de drones DJI. Ce lundi 26 janvier c’est l’un de ses engins qui s’est s’écrasé dans les jardins de la présidence américaine. Et Obama s’est même fendu d’une déclaration pour réclamer davantage de régulation dans l’emploi de ces joujoux. Alors DJI Phantom contre-attaque aujourd’hui en annonçant qu’il empêchera désormais ses appareils de survoler la région sensible de Washington.
« DJI va lancer une mise à jour du firmware obligatoire pour les modèles Phantom 2, Phantom Vision 2 et Phantom Vision 2+ afin d’aider les utilisateurs à se conformer à l’avis de la FAA qui restreint le vol sans pilote dans la région métropolitaine de Washington DC », déclare la société dans un communiqué de presse.
L’opération est facile à réaliser : la start-up dispose déjà depuis le mois d’avril 2014 d’un programme « No Fly Zone ». Une technologie qui permet de signaler des zones d’exclusion aérienne et qui oblige les drones à s’arrêter de voler lorsqu’ils approchent à une certaine distance.
Voir la vidéo de démonstration :
C’est le cas pour certains aéroports, par exemple. En utilisant le GPS intégré à la machine, DJI peut suivre la position d’un engin en permanence et établir des périmètres. Mais c’est la première fois que la société va empêcher de survoler carrément toute une métropole.
La mise à jour sera disponible très prochainement. La zone d’exclusion aérienne partira du centre-ville de Washington et s’étendra dans un rayon de 25 kilomètres autour. Les pilotes ne seront en mesure ni d’y effectuer un décollage ni d’y faire voler un drone.
DJI avait déjà prévu de renforcer son programme « No Fly Zone ». Au final, 10 000 aéroports enregistrés auprès de l’IATA (International Air Transport Association) devraient y figurer, ainsi que les pistes des principaux aéroports internationaux. La liste des zones est consultable sur le site officiel de DJI.
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