Lancé en mai 1999, Ooshop.com desservait jusqu’à présent quelques communes de l’Essonne et des Yvelines. Dès le 25 avril, il s’attaque à Paris et aux Hauts-de-Seine et vise désormais un marché de quatre millions de clients potentiels.Filiale à 100 % du groupe Carrefour, Ooshop arrive sur le marché après les Galeries Lafayette (Télémarket), Casino ( C-mescourses) et Cora ( Houra.fr).Comme Télémarket et C-mescourse, mais contrairement à Houra.fr, Ooshop propose des produits frais et surgelés. Les fruits et légumes sont emballés à Rungis le jour même de l’expédition.Les internautes peuvent soit se faire livrer chez eux, soit aller chercher leurs courses dans l’un des trois ” points service ” répartis autour de capitale : les Ulis, Vélizy et Rungis.
Le prix de la livraison s’élève à 79 francs ttc. Il est plus élevé que chez les concurrents. Mais pas question de le diminuer pour l’instant. En effet, selon Ooshop, la livraison coûterait réellement 90 francs ht.Ooshop envisage l’ouverture d’autres points de distribution (dans Paris, notamment), les zones d’implantation étant actuellement à l’étude.
La ” boutique ” contient 6 000 références, dont 70 % de produits secs, 20 % de produits frais et 10 % de surgelés.Le PDG d’ooshop.com, François Barraud, précise que si son magasin virtuel ne contient pas autant de références qu’un hypermarché classique (où 15 000 produits alimentaires environ sont habituellement proposés), le consommateur pourra néanmoins y retrouver toutes les catégories de produits.
Actuellement, 30 % des ventes concernent les produits frais, pour un panier moyen à peu près égal à celui de la grande distribution réelle : entre 800 et 1000 francs.
Des prix calculés en fonction de la zone de résidence du client
Les prix des produits sur le site ne sont pas calqués sur les prix en vigueur dans les enseignes Carrefour mais sont calculés en fonction des prix pratiqués dans la zone de résidence du client. Pour l’instant, le site s’appuie sur une plate-forme logistique de 3 200 m2 située à Velizy. Elle devrait lui permettre de traiter environ 1500 commandes par jour.
Dans les prochains mois, une deuxième plate-forme de 15 000 m2 devrait être mise en place, ce qui permettra de traiter environ 7 000 commandes par jour.Une campagne de communication d’environ 10 millions de francs appuiera le lancement d’Ooshop à Paris, entre le 20 avril et le 3 mai. François Barraud a choisi de miser essentiellement sur des campagnes d’affichage (en 4 x 3) et radio. ” Ooshop est un service de proximité, nous n’avons pas intérêt à communiquer sur des portails généralistes, par exemple “, affirme-t- il.Pour l’instant, Ooshop n’affiche aucun objectif en termes de chiffre d’affaires ou de commandes. Il prévoit l’extension du service à toute la banlieue parisienne d’ici à la fin de l’année, ainsi quà plusieurs villes de province, en fonction des partenariats qui pourront être noués.
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