De l’argent, du temps, des responsables, une identité, et un rôle précis : c’est le remède dont aurait bien besoin le dossier médical partagé. Nul ne sait ni à quoi ni à qui il servira vraiment, quelles données il avalera et qui
l’hébergera, et on ne sait pas non plus le sécuriser.Le DMP fait beaucoup parler de lui dans les couloirs des ministères, des hôpitaux et des industriels. Selon les proches du dossier, le projet actuel du DMP serait tout simplement irréalisable ?” un budget d’expérimentation
(15 millions d’euros) très insuffisant, et les délais d’expérimentation bien trop courts (15 mois). Alors que les Anglais prévoient pour un projet similaire 9 milliards d’euros sur dix ans !Mais que l’on se rassure : en France, nous savons établir des plannings serrés et sélectionner les bons maîtres d’?”uvre…
La liste des six consortiums
2006, deux phases de tests (préfiguration et expérimentation technique). Le tout sur une base de 5 000 dossiers patients d’abord fictifs, puis réels ?” espérons que le système de confidentialité est au point.Suivra, de juillet 2006 à la fin 2007, la phase de généralisation du DMP, qui pourrait regrouper d’autres participants et d’autres consortiums. Pourvu que le DMP ne prenne pas le chemin du livret de santé obligatoire, qui n’a jamais
servi, et a coûté cher au contribuable…* Chef d’enquête à 01 Informatique
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