Oui, qui des deux, directeur général ou directeur informatique, comprend parfaitement l’activité de sa société ? Ne laissant même pas à son patron le temps d’apporter sa réponse, le DSI , aussi vice-directeur général, n’a pas hésité à se désigner.La vivacité de la réponse est éloquente, révélatrice d’un changement. Et ce, au sein même d’une PME, catégorie d’entreprise où l’on considère encore trop souvent le directeur informatique comme un mal nécessaire pour faire tourner la mécanique. En l’occurrence, ses galons ont été gagnés sur près de dix-huit ans. Par un technicien, qui plus est !Ce qui va à l’encontre d’une mode actuelle, qui donne gagnant tout DI, jeune et bien fait, cela va de soi, mais aussi sortant frais émoulu d’un MBA sur le management des systèmes d’information. Tout juste si on ne déconseille pas aux jeunes de suivre une école d’informatique pur jus, de peur de les voir s’enfermer dans la seule technique.Ici, ce technicien a su faire coller les évolutions des systèmes d’information et des moyens de communication à celles du métier de l’entreprise. Celle-ci est en effet livrée à un marché de plus en plus complexe, à des clients de plus en plus difficiles, exigeants et volatiles, dans un contexte qui ne cesse de s’internationaliser.D’abord proche de ses équipes, ce DI a tenu à ce qu’elles aient une connaissance parfaite des applications ?” la majorité maison ?”, ne laissant rien au hasard et encore moins aux aléas des services extérieurs marqués par le turn-over. Ensuite, il s’est assuré d’une sécurité sans faille pour son système. Enfin, il l’a adapté de telle sorte qu’il puisse se relier, en partie bien sûr, à ceux des clients de l’entreprise.Résultat ? Lorsque les commerciaux vont en clientèle, il lui arrive de les accompagner pour expliquer les possibilités du système et permettre d’emporter le contrat. Qui oserait encore dire que les PME n’ont plus besoin de DI ?Prochaine chronique le lundi 19 février 2001
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