D’un côté, l’utilisateur souhaite recevoir tous les messages, y compris la photo du petit dernier ou des fichiers multimédias dont la vocation professionnelle est parfois douteuse. Qu’importe la taille des
fichiers !Sa messagerie, c’est un peu comme son bureau : il veut pouvoir y entasser des milliers de documents, et faire table rase au gré de ses humeurs. À l’écouter, il faudrait ne pas limiter la taille d’envoi et
permettre de transférer sur le web tout type de fichiers.De l’autre côté, le gestionnaire de messagerie doit gérer au mieux les bases de la messagerie, c’est-à-dire veiller à l’intégrité et à la disponibilité du service, tout en respectant des critères techniques à forte
contrainte économique, comme le dimensionnement et la redondance des serveurs, le volume de disque ou le lien réseau.Malheureusement, beaucoup d’utilisateurs ne voient en lui qu’un fournisseur de services et ignorent quels sont ses impératifs. D’où une certaine amertume, et parfois, une tentation de rigueur excessive.Qui a raison ? Personne ! Car offrir un service de messagerie idéal, c’est un juste milieu entre ces deux points de vue, sachant que les impératifs de production sont au final dictés par les utilisateurs… même si
le coût engendré est de la responsabilité du gestionnaire.Il y a tout de même un message à faire passer : plus le service de messagerie est important, plus les coûts en seront élevés.* MM. Blue, Red, Green, Yellow et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque mercredi, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience. Cette semaine, Mister Blue…Prochaine chronique mercredi 28 janvier
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